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CLÔTURE DE LA 30E ÉDITION DE LA FOIRE DE LA PRODUCTION ALGÉRIENNE : L’exportation en ligne de mire

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Après douze jours d’activités au Palais des expositions (Pins-Maritimes) à Alger, et placée sous le haut patronage du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, la 30ème édition de la Foire de la production algérienne (FPA) a baissé ses rideaux, hier. Une manifestation organisée depuis 1984, et qui a enregistré cette année environ 600 entreprises, relevant du public et du privé.
Un salon qui a démontré la capacité des institutions publiques et privées nationales à répondre aux besoins au niveau local, en biens et services dans de nombreux secteurs, ainsi que les dispositions du pays à parvenir à l’autosuffisance, selon la stratégie adoptée en vue de mettre un terme à la dépendance aux importations. À travers les différents pavillons mis en place pour l’occasion, nous avons senti une forte volonté des autorités, de relever le défi et d’aller vers l’exportation. Les visiteurs de cette foire ont pu constater l’évolution de la production nationale, en termes de qualité et d’esthétique, d’année en année, ce qui a permis de couvrir les besoins nationaux, face à la concurrence des produits étrangers, et au final, de gagner la confiance du consommateur algérien. En marge de cette manifestation, les exposants ont su tirer leur épingle du jeu, en mettant l’accent sur l’exploitation réfléchie des matières premières et de leurs services, ce qui leur a permis, ainsi, d’élever le taux d’inclusion et réduire le coût des charges, et au final, de présenter des produits concurrentiels en termes de prix et accessibles à un plus grand nombre de consommateurs.

Le produit algérien en plein boom
Les pavillons consacrés à l’industrie alimentaire ont connu une forte affluence de visiteurs, grâce notamment aux ventes promotionnelles de leurs produits. Une industrie rendue plus forte ces dernières années, après que l’État ait ouvert grand la porte à l’investissement dans ce domaine, notamment dans le secteur agro-alimentaire, pour encourager la production nationale, et permettre à cette dernière de se frayer un chemin parmi les marchés étrangers. Autre paramètre à avoir boosté la production nationale, l’effet de la féroce concurrence, en termes de qualité et de prix, étant donné que les producteurs algériens se sont vu contraints, désormais, de tenir compte du pouvoir d’achat du citoyen, qui recherche désormais la qualité la plus adaptée et au moindre coût. Outre le secteur alimentaire, les industries militaires se sont également distinguées, affichant une variété de produits, dans divers domaines de la mécanique, de l’électricité, de l’électronique, du signal, des communications et du textile. Un secteur qui aura réussi à produire des articles comparables à ceux importés, ce qui pourrait permettre prochainement à l’Algérie, pourquoi pas, de pénétrer les marchés mondiaux, notamment africains. Les industries chimiques et pétrochimiques ont également occupé une grande partie de l’exposition de la production nationale, proposant des produits compétitifs répondant aux besoins nationaux, et souhaitant accroître sa part d’exportation de ses produits vers l’extérieur. Un secteur important, qui constitue la pierre angulaire de l’économie nationale et apporte des devises fortes. Par ailleurs, nous avons noté la participation de nombreuses banques, telles que la Banque extérieure d’Algérie, la Banque nationale d’Algérie, la Banque de l’agriculture et du développement rural et la Banque Al-Salam. De même pour les compagnies d’assurance, à l’instar de « Cash », « Cat », « SAA » et autres.
H. Si A.

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