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Chlef : Le scanner de l’hôpital «Ahmed Bouras» de Ténès trop sollicité

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Depuis l’acquisition d’un important équipement médical par l’hôpital Ahmed Bouras de Ténès, le service d’imagerie ne se désemplit pas au point que ses responsables peinent à satisfaire les demandes des malades de plus en plus nombreuses. Certains rendez-vous sont donnés notamment pour le scanner qui est trop sollicité, à deux, voire trois mois à partir du dépôt de la demande formulée par le malade via le médecin. Quant à l’équipement en question il s’agit, entre autres, d’un scanner, d’un écho doppler couleur, d’une radio panoramique dentaire, d’un mammographe, d’un échographe et un reprographe laser. D’un montant qui avoisine les 10 milliards de centimes, pour 5 milliards uniquement pour le scanner, cet équipement est d’une grande utilité pour la prise en charge des malades. Il faut dire que depuis un certain temps avec l’arrivée de 14 spécialistes ( 3 chirurgiens , une réanimatrice , 2 traumatologues, un diabétologue, un urologue , un cardiologue, un infectionniste , un gastro-entérique , deux pédiatres et 3 internistes ) l’évacuation des malades vers les grands hôpitaux à l’image d’Alger, de Blida ou d’Oran a été considérablement réduite. Selon le directeur-adjoint de l’hôpital, la tendance s’est renversée depuis une année où on signale « la présence de malades résidant au chef-lieu de wilaya parmi les malades opérés chez nous ». En effet, des opérations chirurgicales sont effectuées quotidiennement par des chirurgiens dont leur renommée a dépassé les frontières de la wilaya de Chlef . Par ailleurs , selon le diabétologue le Dr Nouioua ; « le scanner ou TDM ( tomodensitométrie) dont l’hôpital s’est doté est d’une grande utilité, car il permet dans certains cas de rechercher des anomalies que l’on repère moins bien avec d’autres techniques d’imagerie médicale ; par exemple rechercher ou mieux localiser une tumeur dans un organe ou une hémorragie .Dans le cas d’une tumeur , le scanner permet de contrôler l’efficacité de certains traitements et de surveiller l’évolution d’une anomalie ». Par ailleurs, le radiologue de ce centre d’imagerie de l’hôpital «Ahmed Bouras «de Ténès fera remarquer que la « tension relevée sur la demande de scanner fait que l’équipement en souffre énormément et tombe assez fréquemment en panne d’où la nécessité pour les médecins de solliciter un scanner uniquement lorsque celui s’impose »et de citer l’exemple d’un médecin qui a prescrit un scanner à son patient dans les termes suivants « à la demande du patient ,prière faire un scanner ». Cela se passe de tout commentaire. Il faut dire que les tarifs appliqués (de 5000 dinars et plus pour un scanner) dans les centres d’imagerie privés dissuadent plus d’un à y recourir, entraînant, par conséquent, « une ruée » vers celui du public .Par ailleurs et à propos du TDM , il faut mentionner qu’un autre scanner se trouve au niveau du chef-lieu de wilaya à l’hôpital de Ouled-Mohamed ..Quant au second équipement du centre d’imagerie de l’hôpital Ahmed Bourras de Ténès, de par son importance il s’agit du mammographe. Premier établissement hospitalier public au niveau de la wilaya, à en bénéficier ; cet équipement étudie la glande mammaire et permet de dépister à un stade précoce un cancer du sein. Selon le Dr Nouioua , cet examen est indiqué chez toutes les femmes après 40 ans et doit être subi tous les deux ou trois ans. Le diabétologue rappellera que si en France la mammographie est systématique ; chez nous de plus en plus de cas de cancers du sein ne sont décelés que tardivement nécessitant par conséquent un traitement lourd (chimiothérapie – chirurgie- radiothérapie). Enfin, l’écho-doppler, qui a été réceptionné par l’hôpital de Ténès en même temps que les autres appareils (l’unique en son genre dans la wilaya de Chlef), pourrait être d’un grand secours, si ce dernier fonctionnait. En effet à défaut d’un technicien spécialisé pour sa mise en marche cet instrument, conçu pour visualiser la circulation du sang dans les artères, la vitesse du sang circulant, le flux du sang artériel ,n’est pas opérationnel pour l’instant. L’affectation d’un manipulateur à cet écho-doppler va soulager sans aucun doute les centaines de malades qui doivent se rendre dans la capitale pour un tel examen.
Bencherki Otsmane

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1 COMMENTAIRE

  1. Pour info, l’echo-doppler est opérationnel. Et son utilisation relève des compétence du médecin radiologue et non pas d’un manipulateur.

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