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Chlef : journée de sensibilisation sur le rein à Ténès

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Dans le cadre de la célébration de la Journée mondiale du rein coïncidant avec le 13 Mars de chaque année ,une manifestation d’information et de prévention sur le rein s’est tenue au centre culturel de la ville de Ténès. À titre de rappel, l’initiative de célébrer la Journée mondiale du rein fut lancée par l’International Society of Néphrologie pour sensibiliser le grand public à l’importance des maladies rénales et affections et dont les conséquences sont lourdes lorsque le diagnostic est tardif. Animée par une néphrologue exerçant au sein du service d’hémodialyse de l’hôpital Ahmed-Bouras , cette initiative louable a permis aux présents, certes moins nombreux, de savoir un peu plus sur cette maladie silencieuse et indolore au début et surtout d’expliquer les enjeux du dépistage . Dans son intervention, la néphrologue a souligné que dans le service qu’elle dirige une cinquantaine d ‘insuffisants rénaux suivent régulièrement des séances d’hémodialyse à raison de deux fois par semaine et par patient. La durée de la séance oscille entre deux et trois heures. Un grand nombre de ces patients, dira-t-elle, a appris sa maladie à un stade terminal et le recours à la dialyse ou une greffe de rein ont été rendu indispensable et vitale pour la survie du malade. La spécialiste a abordé également les agressions auxquelles le rein est exposé, qui sont dues à l’environnement (alimentation entre autres) , aux médicaments , et aux infections ou aux toxiques . « On sait protéger le rein quand la maladie est dépistée à un stade précoce, dira la néphrologue, et de souligner que deux malades sur trois arrivent en dialyse sans jamais voir de néphrologue » fera remarquer le médecin. La plupart de nos malades ont été dialysés à la suite d’une urgence, à savoir l’arrêt complet du fonctionnement des deux reins, précise la néphrologue. Quant à la prévention la néphrologue en citera une mesure essentielle à savoir le respect des indications et contre-indications connues dans les médicaments avant d’en utiliser, en sus d’une alimentation saine, et propre. À l’issue de cette rencontre, un débat s’est instauré entre la néphrologue et les présents où diverses questions ont été soulevées et auxquelles la spécialiste a donné des éléments de réponse. Cependant, si cette journée a été bénéfique pour ceux ou celles qui ont assisté à la rencontre, il faut noter que la majorité des gens n’accordent pas d’importance au dépistage de cette pathologie très grave. Sur ce sujet, il faut savoir que le dépistage d’une maladie rénale est tout simple : il suffit de se rendre à un centre de santé ou un laboratoire d’analyses médicales ou par de simples gestes et à l’aide d’une bandelette trempée dans l’urine le diagnostic est vite donné au bout de quelques minutes. Un geste qui prend peu de temps, mais qui peut préserver la santé de vos reins. D’ailleurs, la néphrologue recommande qu’il soit institué dans un premier temps un dépistage obligatoire au niveau de tous les établissements scolaires car, dira-t-elle, « de plus en plus de jeunes enfants peuvent être sauvés pour peu que le diagnostic soit précoce ».

Bencherki Otsmane

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