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Cérémonie de signature de l’accord d’Alger, le 15 mai prochain, à Bamako : la CMA décidée à parapher le document

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Ne pas rater l’occasion de parapher l’accord de paix et de réconciliation au Mali, lequel document constitue l’ultime chance pour ce pays, estiment l’opinion malienne et des acteurs régionaux et internationaux, est le massage fort adressé aux membres de la coordination des mouvements de l’Azawad (CMA), notamment à moins d’une semaine de la cérémonie officielle, prévue le 15 mai prochain à Bamako, pour la signature de l’accord d’Alger. Si l’ensemble des parties ayant pris part au processus de dialogue inter-malien, depuis juillet dernier, à Alger, sous la médiation internationale conduite par l’Algérie, ont paraphé, le premier mars dernier le document dans la capitale algérienne, la CMA a temporisé d’inscrire son empreinte sur le document.
Ce qui a été à l’origine d’inquiétudes outre auprès des Maliens du nord comme du sud du pays, mais aussi auprès d’acteurs régionaux et internationaux, notamment l’Union africaine (UA) et les Nations unies (ONU). Les incidents survenus, récemment au nord du pays, causant le décès de Maliens, entre soldats et rebelles a fait craindre le pire pour les habitants du nord du pays, dont leurs préoccupations essentielles, s’articulent autour du développement des secteurs socio-économique et culturel de cette région du pays.
Ce qui pour bon nombre d’observateurs de la scène malienne, à la question à qui profite l’instabilité de cette région réside la réponse sur l’identité des acteurs, lesquels alimentent et nourrissent les tensions. C’est dans une situation d’instabilité que les réseaux de trafics en tout genre trouvent leur compte, notamment ceux qui amassent des sommes colossales derrière le commerce de la drogue, lequel pour rappel, les rapports de l’ONU alertent sur les conséquences gravissimes de la culture et la production du cannabis par le Maroc, classant au premier rang après l’Afghanistan, dans son rapport de 2014. Et comme dans toute activité illégale, à l’exemple du commerce de la drogue, les connexions avec les autres réseaux de trafics est avéré, au regard des rapports d’Ong et aussi de l’ONU, les marchands d’armes ne sont pas loin et aussi les groupes terroristes.
Si avant et après les incidents précités, survenus au nord Mali, n’ont pas connu un développement à même de faire basculer les efforts consentis jusque là par les Maliens, du nord du pays comme de son sud.
Ces derniers ont dialogué, de juillet 2014 à février dernier, sous médiation internationale conduite par Alger, processus couronné par un accord de paix et de réconciliation au Mali, dans sa traduction effective, sera le fruit aussi des efforts à consentir, à court, moyen et long terme par l’ensemble des signataires dudit document. À des informations rapportés par des médias indiquant que La CMA a tranché en faveur de la signature de l’accord d’Alger, lors de la cérémonie prévue le 15 mai prochain, à Bamako, des incidents entre soldats et rebelles touaregs, au nord du pays, se sont produits, causant des victimes dans les rangs des deux parties.
Le gouvernement et les mouvements engagés dans la plateforme d’Alger, à savoir le Mouvement arabe de l’Azawad (MAA, dissident), la Coordination pour le peuple de l’Azawad (CPA) et la Coordination des Mouvements et Fronts patriotiques de résistance (CM-FPR) avaient paraphé l’accord le 1er mars dernier à Alger, et la CMA s’apprête à le signer la semaine prochaine.
C’est ce qui a été rapporté par des médias étrangers ainsi que par le quotidien national, El-Khabar, dans son édition d’hier. Il a été question, à ce propos, dans les déclarations du responsable des relations extérieures dans la Coordination du mouvement d’Azawed, Hamma Agh Sid Ahmed, indiquant que « la coordination a décidé de se joindre aux signataires de l’accord d’Alger et demeurera attachée à ces doléances qui les a transmises à l’ONU et à la médiation internationale conduite par Alger ». Pour rappel, la CMA est composée du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), le Haut conseil pour l’unité de l’Azawad (HCUA) et le Mouvement arabe de l’Azawad (MAA), qui à l’issu du processus de dialogue inter-malien, à Alger, avait demandé « une pause » pour consulter leur base militante avant de parapher le document.
Le quel accord d’Alger pour la paix et la réconciliation au Mali a été signé, le premier mars dernier, par le gouvernement malien et les mouvements politico-militaires engagés dans la plateforme d’Alger, à savoir le Mouvement arabe de l’Azawad (MAA, dissident), la Coordination pour le peuple de l’Azawad (CPA) et la Coordination des Mouvements et Fronts patriotiques de résistance (CM-FPR).
Karima Bennour

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