Accueil Spor Ce ne sera ni Vahid ni Renard (*) : La FAF dans...

Ce ne sera ni Vahid ni Renard (*) : La FAF dans l’obligation de devoir encore tourner en rond ?

0

Deux pistes en moins à suivre dans un dossier qui tourne vraiment au feuilleton de mauvais goût. À la mascarade même. Que n’apprécie, et alors là, pas du tout, une opinion qui ne s’explique pas l’entêtement de Zetchi et son équipe à investir, comme on dit, sur des «chevaux» qu’on sait à l’avance pas intéressés à entrer dans la course et qui en profitent pour s’assurer les dividendes de campagnes de presse leur permettant de faire monter leur côte à la bourse des valeurs. Après Halilhodzic au départ très réticent et qui se l’est bien joué en entretenant le suspens, c’est au tour de Renard de refroidir les ardeurs d’une Faf à nouveau surprise en train de tourner indéfiniment en rond en plus de perdre un précieux temps dans sa quête de trouver un patron technique à la mesure du talent que referme l’E.N. A n‘y plus rien comprendre

Par Azouaou Aghiles

Vahid : après moi le déluge
Merci M. Halilhodzic d’avoir eu le «courage» de renvoyer nos décideurs à leurs calculs et changer de fusil d’épaule, en imposant, dit-on, des conditions impossibles à tenir du côté de Dely Brahim et assimilées (ouf, enfin) à une fin de non-recevoir qui signifiera pour tout le monde (on se permet d’applaudir quitte à figurer dans la liste des anti-Vahid dont le retour aux affaires aurait tourné au flop en raison de son caractère difficile à cerner, dans la foulée, sans doute, des sérieuses «réserves» qu’auraient émis des cadres, à l’instar des Mahrez, Brahimi et autres) une invite à aller voir ailleurs. Merci M. Renard d’avoir fait courir les plus folles rumeurs en disant la chose et son contraire (on lui a fait dire des choses qu’il ne pensait pas ?) avant de se fondre d’une belle lettre d’«amour» à la fédération royale marocaine de football (comprendre le public marocain) où, et tout en n’infirmant pas les informations l’annonçant sous d’autres cieux, il assurera (à défaut de rassurer ses fans dans le royaume chérifien tout aussi féru de football) qu’il n’optera pour aucune sélection du continent (et même arabe ?) s’il venait à changer d’air. Doublement merci et deux dossiers voués à l’avance à l’échec dont la particularité est d’avoir, d’abord et avant tout, sérieusement écorné l’image d’une Faf en position de faiblesse avec les erreurs de casting alignées depuis son intronisation il y a un peu plus d’une année, Halilhodzic comme Renard, décidant (c’est leur droit) certainement à faire monter les enchères, ont montré une réelle hypocrisie en faisant croire à tout le monde, chacun à son niveau et à sa manière, son intérêt à faire (refaire pour le premier nommé) le détour d’une barre technique des «Verts» non sans connaître les difficultés d’une telle mission pour qui connaît (c’est le cas de coach Vahid resté, on s’en souvient, intransigeant face aux sollicitations des plus hautes autorités du pays de prolonger sa «pige» en Algérie à l’arrivée d’un Mondial brésilien portant certes (à voir, il y a des mais et pas un seul) sa griffe, mais qui ne lui donnait pas le droit de s’en accaparer seul (il le dit et redit à chacune de ses sorties en se présentant comme le maître d’œuvre d’une campagne qui aurait dû, selon lui toujours et bien évidemment, tourné au désastre) le ou les mérites.

Renard, l’épisode usmiste
Un exploit (celui de passer- on nous dit que c’est historique alors que l’équipe avait les moyens, comme en 1982 en Espagne, de faire largement mieux qu’un petit tour en raison de la grande qualité de l’effectif, et de tenir tête à l’Allemagne qui, une fois le piège algérien évité de justesse, s’en ira se poser sur le toit du monde) qui devrait porter le nom du seul héros qu’est Vahid qui semble vivre sur cet acquis qui lui permet de faire monter à chaque fois les enchères, le bide accouché par les représentants africains et arabes dans l’édition de la Coupe du monde qui vient de s’achever en Russie avec le triomphe du onze national français, semblant lui donner raison, les «regrets» formulés un peu partout quant à l’absence des «Fennecs» d’une compétition où ils avaient finalement un bon coup à jouer vu le niveau d’ensemble, venant ajouter un peu d’eau à son moulin.
Merci «Halilho» de s’être montré aussi exigeant et de ne pas oublier les leçons de circonstance en mettant un soin particulier à agiter des bilans peu glorieux pour une sélection qu’il a (c’est lui qui le dit et l’assène à tout bout de champ) «façonnée» et laissée tout en haut de la hiérarchie (c’est en partie vrai, mais ce n’est pas lié à son seul départ de la barre technique, les raisons étant à chercher ailleurs, comme cet acharnement sans précédent de nombre de nos consultants et analystes bidon à détruire une équipe qui dérangeait beaucoup par sa réussite) a bâtie seul et qui se retrouve (suprême frustration pour lui mais ça ne sert à rien n’est-ce pas) dans les profondeurs du classement-Fifa. Halilhodzic, comme Renard (beaucoup en Algérie, certains supporters de l’USM Alger notamment, vous diront que son passage par le stade de Bologhine n’a pas été aussi fructueux, encore moins réussi, qu’on peut le penser, les «Rouge et Noir» n’ayant pas bénéficié de sa «science» ni acquis- on ne parle pas des réalisations en terme de titres- un style de jeu propre portant sa signature) ont décidé (et c’est peut-être tant mieux, sans bien sûr diminuer de leurs compétences, bon vent donc) de mettre un trait sur la destination algéroise et rendent un fier service à Zetchi et son bureau dans l’obligation de mettre désormais les bouchées doubles en explorant des pistes autrement plus sérieuses (on dira plus réalisables) pour être dans les temps alors que l’échéance CAN 2019 (il y a un match de qualification, et donc tout ce qu’il y a de plus officiel n’est-ce pas, à la rentrée de Septembre contre certes un adversaire modeste du nom de la Gambie, et une victoire à prendre pour assurer et rassurer une opinion toujours sous le coup de l’immense déception d’avoir suivi le show universel russe à la maison, sans la pression et la ferveur qu’aurait entraîné la présence des Feghouli, Mandi, M’Bolhi et consorts) est déjà là.

Qui a parlé de Queiroz ?
Aux dernières nouvelles, c’est le Portugais Carlos Queiroz qu’on dit (seulement ?) intéressé. Et qui ne vendrait surtout pas très cher. Ne dirait pas non à une nouvelle expérience du côté de l’Algérie avec son immense potentiel de stars (la signature de Mahrez à Manchester City, à elle seule, devrait suffire, au-delà de l’aspect pécuniaire et à ce niveau on dit que le problème ne se pose pas, la Faf rassurée quant à l’aide conséquentes des autorités) à le convaincre de tenter l’«aventure» après un long séjour en Iran où il réalisera de belles choses. En laissant tout simplement une sélection trônant en tête de la hiérarchie asiatique.
Du bon (très bon même) boulot qui, avec le «désistement» de notre si «précieux» tandem Halilhodzi-Renard, est désormais (on se trompe ?) le super favori d’une liste où figureraient l’Algérien Djamel Belmadi, qui dit, redit, ressasse même que personne ne l’a contacté. Sans jamais dire aussi s’il est prêt ou non à relever un tel «défi, voire même si une telle mission ne l’effraie pas et s’il se sent capable de redonner vie à une sélection qui pourrait constituer le tremplin idéal à l’envol de sa carrière de technicien, ses résultats en clubs étant, sommes-nous tentés de l’assurer, en mesure de l’aider à décrocher le «poste» et grandir encore plus avec des joueurs en vert parmi les meilleurs (on insiste n’en déplaise actuellement à leurs détracteurs de nos si «avisés» plateaux) au monde. On attend pour voir. En attendant, les choses semblent se préciser, autrement plus clairement avec la sortie de la «course» du duo (on ne le regrettera pas) Halilhodzic- Renard. Un vœu toutefois, et là, c’est le supporter qui en fait le souhait : que Zetchi ne nous sorte pas de ses manches un autre nom de la trempe des Alcaraz ou Madjer dont on constate, avec amertume, les dégâts. Souhaitons et prions que Queiroz, qu’on dit (on a dit jusque-là tellement de choses impossibles à confirmer et la Faf y est pour beaucoup en ne communiquant pas quand il le fallait et se complait dans un silence plus que gêné rendant compte de son incapacité manifeste à trouver et convaincre l’homme qu’il faut pour cette mission de reconstruction) dans le meilleur couloir. Une belle occasion de rattraper le temps perdu ? Sûrement que oui, mais il faut faire vite.
A. A.

(*)Le nom du nouveau sélectionneur national, successeur de Rabah Madjer, sera connu (on l’espère bien et on croise les doigts car le feuilleton a assez duré), au début du mois d’août au plus tard nous apprenait jeudi (à la bonne heure) Zetchi à partir de Sidi Moussa. Depuis le limogeage de ce dernier le 24 juin dernier lors de la réunion du Bureau fédéral, la FAF, qui a, entre autres, nous devrions rappeler, négocié avec nombre d’entraîneurs comme Vahid Halilhodzic et Hervé Renard qui n’ont finalement pas abouti, est à la recherche d’un nouveau sélectionneur.
Dans la foulée, le président de la Faf fera part, par ailleurs, de son étonnement de voir le nom du technicien portugais, Queiros, qui a présidé durant presque une décennie (depuis 2011 et ça fait un bail) aux destinées de l’E.N d’Iran, revenir avec insistance dans les commentaires de presse et qui font de lui le futur patron technique des «Verts». L’occasion pour lui d’annoncer officiellement que l’intéressé n’entrait pas dans ses plans et nier tous contacts avec lui en déclarant, notamment, on ouvre les guillemets : «Je n’ai pas discuté avec Carlos Queiroz et je ne sais pas qui a discuté avec lui. Nous avons établi une liste selon des critères bien définis.» Clair et net puisque le lusitanien ne pipe, semble-t-il, pas un mot de la langue de Voltaire qui reste déterminant dans le choix final lorsque le successeur de Raouraoua déblaie quelque peu le terrain en précisant que, sans toutefois lâcher du lest (le nom bien sûr qu’il garde secret si tant est c’est vrai), «le nouvel entraîneur sera un technicien qui maîtrise bien le français. Du coup, il n’y aura pas de problème de la langue.» On ne peut jurer de rien et cette fin de mois s’annonce, à tout le moins, chaudes en …annonces. Il ne sera pas de nationalité française? On peut désormais le croire, ce qui écarte par ailleurs la piste Gourcuff qui n’aurait pas apprécié (simples rumeurs tant l’ex-driver national ne s’est jamais exprimé sur les informations le donnant de retour) de figurer tout en bas des priorités. Reste l’Algérien Belmadi qui maîtrise plusieurs langues évidemment et l’Allemand, Gernet Rohr, qui est d’origine allemande et qui dispose également d’un passeport français en plus de ne pas mettre la barre très haut côté revendications salariales. Assez d’argument pour faire de lui le super favori. On n’en sait rien et il faut s’attendre à des surprises. Genre Alcaraz, la maîtrise du français en mieux ?

Article précédentSuite à la perte des originales : Délivrance de 1000 copies conformes de cartes Chifa par mois à Boumerdès
Article suivantIl ne veut pas connaître le même sort de Kerbadj : Medouar appelle à l’assainissement de l’arbitrage