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CASNOS de Tizi Ouzou : «Pas de discrimination dans l’application de la réglementation»

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Le directeur général de la Caisse nationale de la sécurité sociale des non salariés (CASNOS) a nié mardi le recours à des « mesures discriminatoires » dans l’application de la réglementation régissant le principe des cotisations dans la wilaya.
S’exprimant en marge d’une conférence sur le financement des structures de la santé en Algérie organisée par le département des sciences économiques de l’université Mouloud Mammeri, Youcef Chaouki Acheuk a précisé que les représentants de la Caisse au niveau local n’ont jamais agressé la réglementation contrairement à ce que prétendent les animateurs de certaines associations de professions libérales qui ont fermé le siège de la CASNOS en juillet dernier. « La révision des cotisations en fonction de l’activité et des revenus rentre dans le cadre d’un programme de lutte contre la fraude lancé au niveau national et ne concerne pas uniquement les cotisants de la wilaya de Tizi Ouzou. C’est dans ce cadre que se font également les sorties de contrôle inopinées qu’effectuent les agents de la CASNOS sur le terrain », a-t-il expliqué. Il a toutefois précisé que Tizi Ouzou figure parmi les wilayas disciplinées en matière de payement des cotisations dont le recouvrement a dépassé les 70% à travers tout le territoire national. Le directeur de la CASNOS a lancé, dans le même sillage un appel aux affiliés de la wilaya pour augmenter le niveau de leurs cotisations dont la moyenne ne dépasse pas les 32 000 DA alors qu’elles peuvent atteindre les
200 000 dinars pour certaines catégories de professions libérales. De son côté, le directeur de l’agence de wilaya, Farid Taïbi, a parlé de 10 000 nouveaux affiliés enregistrés par la CASNOS de Tizi Ouzou depuis le début de l’année 2016. Les mesures d’exonération appliquées dans le cadre de la loi de finances complémentaire 2015 a profité à plus de 7000 cotisants de la région, a-t-il souligné. Abordant la contribution des caisses de sécurité sociale dans le financement des structures de la santé et de la politique de la santé publique, Acheuk a indiqué que les deux secteurs devront travailler en synergie notamment dans la prise en charge de certaines pathologies lourdes à l’instar du cancer qui nécessitent de gros moyens financiers. Il a également manifesté la possibilité de signer des conventions avec des hôpitaux privés spécialisés dans ce domaine précis (les pathologies cancéreuses et radiothérapie), en vue de faciliter la prise en charge des malades et minimiser les coûts de soins pour les malades. Tout en félicitant l’université Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou pour l’introduction pour la première fois au niveau national d’un master en économie de santé, le directeur général de la CASNOS a plaidé pour l’intégration de cette option en tant que module dans le cursus universitaire des étudiants en médecine, estimant que les professionnels du métier sont les premiers intervenants dans la mise en place d’une politique de financement de la santé et de la rentabilisation de structures publiques, à travers notamment une prescription rationnelle de médicaments.

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