Par Hafidh A. Settar
Le Premier ministre français, Manuel Valls, n’a pas coupé de la folklorique promenade pédestre en plein cœur de la Capitale. Faut dire que l’aprem printanier était splendide.
Seule ombre -ou presque- de la petite randonnée du cortège de haut rang, sous l’œil amusé d’une cohorte de populos : un petit malin a fait la grosse voix pour dire à l’invité de marque qu’il n’était pas le bienvenu. Le quidam, vraisemblablement, postulait à quelque postérité toute facebookienne, a un chouia foulé aux pieds les règles de bienséance ancestrales qui bannissent, entre autres, l’offense de l’hôte une fois chez soi. Ce n’était là ni bête, ni méchant.
Mais on pouvait toujours s’attendre, alors, à ce que Valls convoquât l’ambassadeur d’Algérie en France, et se mette à refuser le visa à tous les demandeurs algériens -La grande catastrophe, quoi !-
Il n’en fut rien et Monsieur Valls a juste twitté un portrait de Boutef… dans son instantané le plus désavantageux !
La réponse du berger à la bergère ? Allons, allons : chez ces gens-là, la hauteur du niveau est de rigueur, voyons ! Le Monde venait juste de nous en donner un aperçu.
Nous, on n’y accède pas et c’est pour ça qu’on aime et cette tof de boutef… et le quidam hâbleur, tiens !
H. A. S.