Accueil ACTUALITÉ Bureaux de change : Le gouvernement veut éviter les erreurs du passé

Bureaux de change : Le gouvernement veut éviter les erreurs du passé

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Le ministre des Finances, Aziz Fayed, a confirmé, que les autorités sont déterminées à faire du processus d’ouverture des bureaux de change un succès et ont pris un certain nombre de mesures à cet effet.
il s’agit d’unifier le taux de change du dinar et ainsi absorber le marché noir en réduisant l’écart entre le taux de change du dinar et le marché noir, et donc contribuer à limiter les transactions dans le cadre du marché noir. Le gouvernement prendra dans ce sens, selon le ministre , dans un entretien accordé à notre confrère Al Khabar, un certain nombre de mesures structurelles pour éviter de commettre les erreurs des expériences précédentes et assurer le succès de l’ouverture des bureaux de change. Le but est de parvenir à un équilibre entre l’offre et la demande de monnaie et renforcer la confiance dans le marché officiel sont également essentiels pour garantir le succès de cette initiative. Le processus d’ouverture des bureaux de change doit être transparent et fournir des données précises et actualisées sur les opérations financières, ce qui contribue à réduire la corruption. L’accent est mis sur l’éducation du public pour l’amener à recourir au marché officiel avec la connaissance des avantages qui peuvent en résulter pour le citoyen et pour l’économie nationale en général. L’ouverture des bureaux de change fera-t-elle disparaître effectivement le marché noir de la devises qui porte atteinte à la valeur de la monnaie nationale, le dinar algérien, et de ce fait constitue un crime contre l’économie nationale ? En fait, c’est la lutte contre l’informel, inscrite comme priorité par le président Tebboune, qui fera disparaître les marchés noirs, dont celui de la devise, cette grossière anomalie qui consiste, pour tous, à changer leurs dinars en devises, ou réciproquement, dans la rue, en plein air, ou parfois dans des bicoques à la devanture trompeuse. Une anomalie banalisée et rendue pratiquement « normale » comme si cette pratique était légale. Nos compatriotes qui viennent de l’étranger pour séjourner dans leur pays, fréquentent ces marchés dont ils ont les adresses, pour changer leurs devises en dinars, de main à main, plus avantageusement, de très loin, qu’en procédant, en conformité avec la loi, dans un guichet de banque. Autant d’argent qui échappe au contrôle des services de l’Etat, à la fiscalité,… Tout le monde sait que c’est un marché illégal, mais son activité se fait au grand jour avec une « agressivité ». Il y a quelques semaines, Laaziz Faid avait expliqué aux membres de la Commission des Finances et du Budget de l’Assemblée populaire nationale (APN), que le texte réglementaire de la Banque d’Algérie relatif aux conditions d’autorisation, de constitution, d’agrément et d’exercice des bureaux de change, serait suivi de procédures précises concernant l’origine des devises, la marge bénéficiaire en devises et d’autres détails. Le journal officiel daté du 30 octobre 2023 a publié le règlement adopté par le Conseil monétaire et bancaire, fixant les conditions relatives à l’autorisation de constitution, à l’agrément et à l’exercice de l’activité des bureaux de change. Par bureau de change, il est entendu, selon ce règlement, toute société de change créée selon les formes prévues par l’article 91 de la loi monétaire et bancaire, pour effectuer les opérations de change manuel que le règlement définit avec précision. Il s’agit d’opérations de vente, contre monnaie nationale, de monnaies étrangères librement convertibles, au profit des personnes physiques résidentes (droit ou l’allocation de change au titre de voyages à l’étranger, de soins médicaux à l’étranger, de frais de mission, de frais d’études et de stages). de personnes physiques non-résidentes (reliquat dinars en leur possession à la fin de leur séjour en Algérie et provenant d’une cession de devises préalablement réalisée). Une série de textes d’application de la Loi monétaire et bancaire du 21 juin 2023 seront promulgués successivement dans ce cadre.
M. R.

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