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BELHIMER SUR LA MORALISATION DE LA VIE POLITIQUE DANS LE PROJET DE LOI ÉLECTORALE, COMME ENGAGEMENT DU PRÉSIDENT : « L’État a mis de puissants garde-fous »

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Le ministre de la Communication, Porte-parole du gouvernement, Ammar Belhimer, a commenté, jeudi, dans un entretien accordé au site d’information en ligne « DZ 54 », la mouture de l’avant-projet de loi organique portant régime électoral déjà distribuée au partis politiques pour enrichissement. La mouture comportait des « solutions efficaces pour l’éradication de la corruption qui a entaché la réputation de l’Algérie et miné le rendement de ses Institutions, y compris les Institutions élues qui ont usé d’argent sale et de corruption pour acheter des voix et les consciences et écarter les compétences intègres », a estimé Ammar Belhimer.
Abordant la disposition fixant le financement de la campagne électorale pour les futures joutes, Belhimer a rappelé que la nouvelle loi limite les ressources de financement aux seuls partis politiques, à l’apport personnel du candidat, aux dons en numéraire ou en nature provenant de citoyens, aux aides éventuelles que peut accorder l’État aux jeunes candidats et au remboursement d’une partie des dépenses de campagne que peut accorder l’État. Le ministre a assuré qu’en vertu de cet article, l’État a mis de « puissants garde-fous » pour la moralisation de l’acte politique ; de même pour le nouvel article portant adoption de la « liste ouverte ». Cette nouvelle loi permet également aux électeurs de choisir un candidat ou des candidats selon son ordre de préférence, mais aussi de lutter contre le phénomène de la corruption électorale.
La moralisation de la vie politique et publique ainsi que la promotion des droits de la femme-parité homme/femme- et des jeunes- 30 % réservés aux jeunes de moins de 35ans- en les tenant prêts à s’acquitter de leurs missions politiques et socioéconomiques, figurent, en effet, parmi les 54 engagements du programme électoral du président de la République, en cours d’exécution, a-t-il assuré.
Dans un autre registre, l’enfant de la corporation des médias, a nié l’existence d’un quelconque « conflit autour du pouvoir » en Algérie, assurant que « c’est le pouvoir qui combat les ennemis et mène une course contre la montre pour édifier une nouvelle Algérie, novembriste d’esprit et démocratique dans la démarche ».
Continuant sur sa lancée, le Porte-parole du gouvernement a soutenu que ces allégations ne sont que pures rumeurs « visant à attenter à la stabilité du pays, semer la zizanie et le doute au sein du peuple pour justifier le concept de la transition institutionnelle+ imposée à la Libye et à d’autres pays, à travers ce qui a été appelé révolutions colorées qui ne sont en réalité que chaos et destruction massive »

Belhimer salue la position des « marocains libres »
Quant à la campagne « féroce » menée de l’extérieure contre l’Algérie, le ministre Belhimer, a expliqué qu’elle trouve son origine dans le refus de l’Algérie « de chevaucher la vague de la normalisation avec l’entité sioniste », tout en réitérant la position officielle de l’État algérien qui, assure-t-il encore, ne s’écartera pas de cette ligne qui repose sur les considérations du droit, de la justice et de l’honneur et ne compromettra pas ses principes. Il a rappelé, dans ce sens, que l’Algérie a toujours privilégié «  le dialogue et la solution politique pour le règlement des conflits dans les pays frères, à l’instar de la Libye », insistant sur l’impératif respect du parrainage par l’ONU du processus politique et le rejet de toute ingérence étrangère dans les affaires libyennes. S’agissant de la situation au Mali, le ministre, Belhimer, a réaffirmé l’appui et le soutien de l’Algérie à toutes les initiatives visant à faire aboutir l’étape de transition et l’application globale de l’Accord d’Alger pour la paix et la réconciliation dans ce pays, soutenant par la même les pays du Sahel qui luttent contre le terrorisme, l’assèchement des sources de financement des groupes terroristes et l’arrêt du versement de rançon. De la normalisation des relations entre le Maroc et Israël, le ministre a considéré que les risques qui peuvent découler de ce rapprochement officiel « ciblent en premier et dernier lieux le Maroc ». Le ministre Belhimer n’a pas omis, dans ce cadre, de saluer la position des « marocains libres qui sont contre la normalisation ».
Brahim Oubellil

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