La ville balnéaire de Melbou, située à une trentaine de kilomètres à l’est de Béjaïa, abrite depuis lundi passé une foire du miel. Cette rencontre organisée par l’association des apiculteurs ‘’Tusna Tzizwa’’ avec la collaboration la municipalité de Melbou, la Conservation des forêts de la wilaya Béjaïa et la subdivision de l’agriculture de la daïra de Souk El-Tenine se tient au niveau de la cité des 143 logements et s’étalera sur quinze jours.
Une dizaine d’apiculteurs participent à cette braderie qui est à sa seconde édition avec une vente promotionnelle des produits exposés composés de plusieurs variétés du miel propre à la région de la basse Kabylie. En plus de permettre aux consommateurs de s’approvisionner en miel à moindre prix , cette foire a aussi pour objectif de donner l’occasion aux participants de faire des échanges dans le domaine de l’apiculture et, par là même, faire connaitre leur production. Ainsi, il va sans dire que l’affluence des visiteurs sera grande, d’autant plus que cet événement agricole coïncide avec la période estivale caractérisée, du reste, par un afflux considérable d’estivants venus des quatre coins du pays, outre les émigrés qui s’y trouvent aussi en grand nombre en cette période de l’année.
Il convient de signaler que la production du miel pour la campagne 2014/2015 à travers toute la wilaya de Béjaïa a été d’environ 139 953 kg, soit un rendement d’a peine 35 kgs par ruche. Par ailleurs, le nombre d’apiculteurs en exercice à travers toute la wilaya s’élève à 2 492. Ces derniers disposent de 39 212 unités dont 35 779 ruches modernes et 3 433 traditionnelles. Concernant l’essaimage, la production à 11 844 essaims pour 4 385 ruches répandues. Aussi, Béjaïa dispose de 10 pépinières apicoles, ce qui est un atout considérable pour se hisser parmi les wilayas leaders au niveau national dans le domaine de la production de miel. En matière d’aide, la corporation a bénéficié, jusque-là, d’une enveloppe conséquente de l’ordre 236 348 millions de dinars destinée à l’acquisition de ruches, équipements et outillages ainsi que de pépinières apicoles. Cela étant, le miel demeure cher pour les couches moyennes, puisque le kilo est proposé au simple consommateur entre 5000 et 6000 dinars.
Tarek M.
