Après une année d’efforts, l’heure de vérité a enfin sonné pour plus de 674 000 candidats désirant rejoindre l’année prochaine, les bancs des universités. Ils devront enchaîner les épreuves pendant 5 jours, donc jusqu’à jeudi prochain, au niveau des 2 339 centres de déroulement à travers les quatre coins du pays. En effet, les plus de 674 000 candidats entameront, à partir de demain, les épreuves du Baccalauréat session 2019 dont les résultats seront annoncés le 20 juillet prochain. D’après les statistiques fournies par le ministère de l’éducation nationale, le nombre global des candidats aux épreuves du baccalauréat s’élève à 674 831 candidats qui sont inscrits à l’examen dont 54,57 % de filles. Parmi les candidats au Baccalauréat de cette année, il y a 406 candidats ayant des besoins spéciaux, 4 011 étudiants d’écoles privées et 3958 détenus. Le nombre des candidats libres à l’examen du Bac session 2019, s’élève à 262 415 candidats.
« L’accès restrictif aux centres d’examen»
Outre le fait de réussir à vaincre le stress et éviter ainsi qu’il ne se transforme en grosse panique, il y a, pour les candidats, autre chose à retenir: ils doivent arriver aux centres de déroulement d’examen avant 8h30, a avertis jeudi dernier, le ministre de l’Éducation nationale, Abdelhakim Belabed, précisant que « l’accès au centre est formellement interdit au-delà de l’heure précitée. » Dans son discours, le ministre a expliqué que cette mesure a été prise « de peur que les sujets ne soient publiés sur internet. »
« 7 personnes poursuivies déjà en justice»
Pour la session du Bac de cette année plusieurs séries de mesures arrêtées par le ministère de tutelle ont été prises en vue de sécuriser le déroulement des épreuves, réunir les conditions idoines aux candidats et surtout éviter la répétition du scénario de la fuite des sujets à travers les réseaux sociaux tel que fut le cas ces dernières années. Les enveloppes des sujets des épreuves du BAC doivent être descellées à l’heure exacte du début des épreuves, « leur ouverture, avant l’heure, est une erreur impardonnable impliquant l’application rigoureuse des lois en vigueur », a mis en garde le ministre Belabed lors d’une visio-conférence avec les responsables des 50 directions de l’Éducation, consacrée aux orientations sur la sécurisation de l’examen du BAC, dont le coup d’envoi est prévu demain.Le ministre de l’Éducation n’a pas exclu le lancement de poursuites judiciaires à l’encontre de quiconque oserait publier les sujets sur internet, tout en faisant savoir que 7 personnes avaient été poursuivies en justice, suite à la publication des questions du dernier examen de fin de cycle primaire.
Mohamed Amrouni
