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APRÈS LES DÉCLARATIONS DE TEBBOUNE SUR L’ACCORD D’ALGER : Le Mali réagit et passe à l’acte

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Pas plus que deux jours après les déclarations du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, sur le Mali, déclarant que la seule solution durable consiste à mettre en œuvre l’Accord de paix d’Alger conclu entre les belligérants en 2015, Bamako a réagi pour relancer les débats sur le processus de réconciliation malien.

Ainsi, les travaux d’une Réunion de niveau décisionnel des parties à l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger, se sont ouverts lundi à Bamako, en vue de « débattre des différents aspects de l’accord pour parvenir à un consensus autour de décisions qui concrétiseront sa mise en œuvre effective », rapportent hier des médias locaux cité par l’APS.
Tenue sous la présidence du Premier ministre malien, Choguel Maïga, et en présence des différentes parties prenantes à l’Accord, « la présente réunion qui se tient du 1er au 5 août, vise à ouvrir aux débats les différents aspects de l’Accord pour parvenir à un consensus autour de décisions qui concrétiseront sa mise en œuvre effective au bénéfice de l’ensemble des parties pour une paix durable et le développement du Mali », a indiqué un communiqué du ministère de la Réconciliation, de la Paix et de la Cohésion nationale en charge de l’Accord d’Alger.
Dans une allocution donnée à l’ouverture des travaux de cette réunion, Maïga a salué « l’ensemble des acteurs de l’Accord », mettant l’accent sur « l’importance du dialogue pour résoudre tous les différends ». « Il ne pouvait pas y avoir de point qui ne puisse être soumis aux discussions en faveur de la paix », a-t-il affirmé.
Pour sa part, le colonel-major Ismaël Wagué, ministre chargé de l’Accord de paix, est revenu dans son intervention sur « l’attachement des différentes parties signataires de l’Accord à l’application du processus de paix d’Alger et le chemin parcouru jusque-là, malgré les difficultés rencontrées sur le terrain ».
« Depuis 2015 que nous nous sommes engagés devant le peuple malien et la communauté internationale à construire une paix durable à travers l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali, que de chemin parcouru, parsemé de compromis, de succès, de sacrifices souvent de reculs et parfois de rebondissements », a souligné Wagué, saluant « les différentes parties prenantes pour les efforts consentis de part et d’autre, tout en insistant sur le caractère « décisif » de cette rencontre pour avancer dans le processus de mise en œuvre de l’accord.
F. G.

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