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Après le marché du véhicule neuf : Bouchouareb s’attaque au véhicule d’occasion

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Après l’assainissement du marché du véhicule neuf, le ministère de l’Industrie et des Mines s’est attaqué à celui du véhicule d’occasion.
Un marché qui représente un chiffre d’affaires aussi important que celui du véhicule neuf. Un groupe de travail se penche sur le sujet, depuis cinq mois. L’annonce a été faite par le ministre de l’Industrie et des Mines, Abdesselam Bouchouareb, en marge du Forum algéro-suisse qui s’est tenu, hier, à l’hôtel Hilton d’Alger. Les concessionnaires automobiles, à travers leur association (AC2A), ont fait de l’autorisation de la reprise de véhicule d’occasion leur principale revendication auprès du gouvernement. Une demande qui est restée sans réponse. Vu sa taille et ses enjeux, le ministère de l’Industrie et des Mines veut contrôler le marché du véhicule d’occasion. Pour l’instant, aucune mesure ni directive n’ont été données, concernant l’organisation du marché du véhicule d’occasion. Le groupe de travail est au stade du diagnostique. Abdesselam Bouchoureb s’est contenté de dire que le groupe de travail qu’il a mis en place, depuis cinq mois, a reçu comme instruction d’organiser le marché du véhicule d’occasion de la même manière que le ministère de l’Industrie et des Mines a organisé le marché du véhicule neuf. Outre, l’assainissement du marché des véhicules neufs et celui d’occasion, Abdesselam Bouchouareb a fait savoir que d’autres segments liés au secteur de l’automobile sont au stade de la réflexion. Abordant le marché du véhicule neuf, le ministre de l’Industrie a estimé que les mesures prises pour assainir l’activité des concessionnaires automobiles ont donné des résultats escomptés. Il en veut pour preuve la baisse de la facture et du nombre de véhicules importés durant les dix premiers mois de l’année en cours. Ainsi, l’obligation de lier les transactions des concessionnaires automobiles directement au fabriquant, a permis de limiter le phénomène de surfacturation, a-t-il indiqué. En terme d’importation de véhicule, le marché du véhicule neuf a connu une baisse de 100 000 unités par rapport à la même période de l’année écoulée, alors que la facture a baissé de 1 565 milliards de dollars. Abdesselam Bouchouareb s’est fixé comme objectif de baisser la facture d’importation de deux milliards de dollars d’ici la fin de l’année en cours. Interrogé concernant le projet de l’usine de montage de véhicules de Peugeot en Algérie, le ministre de l’Industrie a estimé que la concrétisation de ce projet «est une affaire de quelques semaines».
Par ailleurs, Abdesselam Bouchouareb a mis en valeur les potentialités et les opportunités de l’Algérie pour séduire les investisseurs suisses. À cette effet, le ministre de l’Industrie a mis l’accent sur la réforme du code des investissements, une réforme qui n’a, selon lui, que des gagnants et où les entreprises suisses comme d’autres y trouveraient intérêt à s’implanter localement. Face à un parterre d’homme d’affaires suisses et en présence de Mme Gabrielle Ineichen-Fleish, Secrétaire d’État suisse à l’économie du département fédéral de l’économie, de la formation et de la recherche, Abdesselam Bouchouareb a promis d’améliorer le climat des affaires, en élimant tous les obstacles bureaucratiques qui se dressent contre les investisseurs. À cet effet, il a fait savoir que L’ANDI, qui va être transformée en Pôle d’accompagnement et d’assistance, peut valider un dossier complet dans les 48 heures.
Hacène Nait Amara

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