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Ali Benflis s’engage à consacrer l’indépendance de la justice, hier, à partir d’El-Oued : «Elle sera loin de toute pression ou injonction de la tutelle ou autres »

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Au 3éme jour de la campagne électorale, hier, pour la prochaine élection présidentielle du 12 décembre, le candidat du parti Talaïe El Hourriat,(l’avant-gardes des Libertés : Ndlr), Ali Benflis, s’est rendu dans la ville « aux mille coupoles», El- Oued , dans le sud algérien, où il a animé, hier, un meeting, avant de se rendre à Blida, pour en animer un autre, avec ses partisans dans la ville des Roses, Blida. L’ex-chef du gouvernement est revenu sur les grandes lignes de son programme électoral «d’urgence nationale», qui, selon lui, est «porteur de solutions» aux crises politique, économique et sociale «graves» auxquelles est confronté le pays, comme il l’avait souligné, lors de son meeting, à Souk-Ahras, lundi, deuxième jour de sa campagne électorale. Sur le plan politique, le candidat Benflis promet, s’ il venait à être élu président de la République, de «séparer les pouvoirs  et le partage des prérogatives» entre le Président et le chef du Gouvernement issu de la majorité parlementaire de la future Assemblée populaire nationale (APN). Cette dernière, explique-t-il, jouera le rôle de «contrôle et de suivi de l’action gouvernementale» et de préciser que «le gouvernement sera tenu de présenter, devant les députés, le bilan de ses activités, une fois par semaine» et d’apporter ses réponses aux questions «des élus du peuple».   Réaffirmant qu’il entreprendrait une démarche «non exclusive», car «tout le monde devrait bâtir» l’Algérie, comme il le rappelle souvent. l’ex-secrétaire général du Parti FLN, s’est engagé à «se porter garant» pour que l’opposition puisse jouer pleinement son rôle, proposant, pour y parvenir, «l’élaboration d’un statut pour  l’opposition» et de préciser qu’«il est inadmissible que la majorité parlementaire piétine les droits de la minorité au sein de l’Assemblée nationale». Sur le dossier de la Justice et son indépendance, le candidat Benflis a assuré, s’il venait à gagner cette course à l’élection présidentielle, pour rappel, la troisième qu’il mène, – en 2004 et 2014, ce secteur, considéré, affirme-t-il « jadis, comme l’appareil répressif du pouvoir», retrouvera, sous sa présidence, «toute sa liberté d’action et son indépendance loin de toute pression ou injonction de la tutelle ou autres» a-t-il précisé. Abordant lors de son meeting, hier, à El-Oued, avant le second qu’il a animé, non loin d’Alger, à Blida, le secteur des médias et la liberté d’expression, le candidat promet «la levée de toute entrave quant à l’exercice de ce métier, tous secteurs confondus, public ou privé» souligne-t-il, en s’appuyant, explique-t-il «sur des lois qui protègent et le métier et le journaliste» dira l’ex-chef du gouvernement. «Les chaînes TV qui émettent à partir de l’étranger, n’ont plus à s’inquiéter, et peuvent activer en toute légalité dans le pays», a assuré, hier, Ali Benflis.   Sur le volet économique, le candidat de Talaïe El Hourriat promet  la libération de l’initiative individuelle, et la réduction du budget de fonctionnement de l’État, ce qui ouvrira la voie à «injecter des financements dans le secteur social, au profit de la population démunie» précise-t-il , et garantir le partage, a-t-il poursuivi «entre les régions du pays de façon équitable et juste».
Brahim Oubellil  

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