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ALI BENFLIS À PARTIR DE GHARDAÏA : «L’Algérie est en danger»

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Le candidat du parti politique Talaïe El Hourriet, pour la prochaine élection présidentielle du 12 décembre, Ali Benflis, a tiré la sonnette d’alarme sur la crise multi dimensionnelle que vit le pays, déclarant que « l’Algérie est en danger », hier matin, à partir de Ghardaïa, dans la partie Nord du Sahara algérien, dans le cadre de sa campagne électorale. «L’Algérie est en danger et en proie à des divisions et autres fissures», a déclaré d’emblée, l’ex-secrétaire général du parti FLN, devant une assistance attentive à son discours, assurant, toutefois, qu’il est «porteur de solutions» à toutes ces questions, à travers son programme électoral, «rassembleur et unificateur des enfants du même peuple». L’ex-chef du gouvernement est revenu sur les événements cycliques et meurtriers qu’a vécus cette wilaya.
«Les habitants de cette région du pays ont toujours été frères, solidaires et vivaient dans une harmonie et coexistence indéniables, depuis la nuit des temps» rappelle le candidat du parti des Avant-gardes des libertés, affirmant que «le pouvoir de l’époque, est tenu pour responsable de ce qui s’était passé» , allusion aux évènements tragiques qu’a vécu Ghardaïa, où des vies humaines ont été fauchées. S’il venait à être élu président de la République, Benflis promet «un partage équitable des richesses du pays» sur toutes les régions, «sans aucune exclusion» en mettant fin, explique-t-il, «à la politique du clientélisme et du favoritisme», inspirée, selon lui, d’une vision «discordante basée sur la notion du régionalisme». Affirmant que seule une Justice indépendante, pourrait assurer un tel partage, il dira, poursuit-il, «une Justice qui aura la charge de défendre» les individus, les libertés collectives et individuelles, ainsi que les Institutions de l’État, une Justice «loin de toutes pressions ou autres injonctions» a-t-il précisé.
Celui qui se lance pour la troisième fois, dans une course électorale pour la présidentielle, s’est, en outre, engagé, s’ il venait à gagner la confiance des Algériens, à «libérer la parole, la levée du musellement de la presse» pour en faire, insiste-t-il, «des organes d’informations véhiculant les bonnes mœurs, divulguant, sans aucune crainte, les atteintes aux libertés, les scandales de tous genres, et toute velléité contre les intérêts de la Nation» . Hier, à partir de Ghardaïa, le candidat Benflis s’est engagé à «l’ouverture de tous les dossiers», en concertation avec les partenaires sociaux, les différents syndicats, les partis politiques, y compris ceux de l’opposition, ainsi que la société civile «pour établir un état des lieux», avant de passer à la résolution de toutes les questions, à travers «un dialogue franc et inclusif», dont les solutions dépendront, a-t-il précisé, «des moyens dont disposent les caisses de l’État». L’Éducation, la Santé, l’investissement dans les régions, accompagnement de l’agriculture, sont autant de sujets abordés par le candidat, hier, lors de son meeting à Ghardaïa, avant de se rendre à Ouargla, pour y animer une autre rencontre avec ses sympathisants
Brahim Oubellil

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