Bouira : Les élèves du lycée Rabah-Machani en grève illimité à Ouled-Rached

Le feuilleton du lycée Rabah-Machani de la commune d’Ouled-Rached, à quelque 35 kilomètres à l’est de Bouira, n’est pas encore à son dernier épisode. Hier, le lycée a été paralysé par une grève enclenchée par les élèves, et qu’ils décrètent cette fois-ci illimitée. Pour rappel, les parents d’élèves de cet établissement ont empêché leurs enfants de se rendre à l’école à la deuxième semaine de la rentrée scolaire, pour exiger des responsables concernés une meilleure prise en charge de l’établissement. La grève a duré plus d’une semaine avant que lesdits responsables ne promettent de prendre en charge les manques signalés par les parents d’élèves. Ne voyant rien venir pour l’amélioration de leurs conditions de scolarité, les élèves du lycée Rabah-Machani ont décidé de prendre les commandes et passer à leur tour à l’action. Ils ont organisé, mardi dernier, un sit-in de plusieurs heures devant le siège de l’APC, où ils ont été reçu par les élus locaux qui leur ont promis de prendre en charge leurs doléances. Ils convient de noter que plusieurs points ont été soulevés par les élèves mécontents, comme l’absence d’un directeur, d’un surveillant général, la manque d’enseignants et d’adjoints d’éducation, la non-mise en service de la cantine et enfin l’absence du transport scolaire. Par ailleurs, une autre grève a été enclenchée, ce matin, au lycée Houari-Boumediène de la ville de Bouira. Ici aussi la scolarité est perturbée depuis le début de l’année car le lycée fonctionne sans directeur et avec un manque flagrant d’enseignants et de personnel administratif. Il importe de souligner que plusieurs lycées à travers les quatre coins de la wilaya de Bouira n’ont toujours pas trouvé de stabilité. Les responsables concernés, à leur tête le directeur de l’éducation, doivent se pencher sérieusement sur le cas de ces établissements et trouver les solutions qui s’imposent dans les meilleurs délais afin d’assurer la stabilité et un milieu favorables pour des centaines voire des méliers d’élèves qui y suivent leur scolarité.
Omar Soualah