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Aïn Témouchent : les souscripteurs de 64 LSP dans la tourmente à Sidi-Ben Adda

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Conçu pour être réalisés dans un délai de 18 mois, le projet en question a subi un arrêt de travaux de deux années, une période durant laquelle le chantier était quasiment abandonné et sous l’effet des aléas divers des dégradations ont causé des préjudices aux logements non achevés. C’est à partir du 2e trimestre de l’année 2010 que les travaux ont repris, mais sans grande cadence qui vise à les achever dans un délai appréciable comme pensaient les promesses données aux souscripteurs par différentes parties en rapport avec le dit projet. Présentement ce que les concernés ignorent malheureusement est l’opacité qui entour ce projet et les problèmes restés insolubles malheureusement. « Combien de responsables sont venus visiter ce projet depuis 2007, combien de maires sont passés et combien de souscripteurs qui sont morts sans voir le projet de leurs rêves se réaliser et sans pouvoir l’occuper et en jouir à leur guise, se demande un autre groupe de souscripteurs. Lors de sa dernière tournée qu’il a effectuée dans la commune de Sidi Ben Adda, le wali d’Aïn Témouchent, Hamou Ahmed Touhami, a pris connaissance du problème de ce projet. Il semblerait qu’il existe réellement de sérieux problèmes générés par des malfaçons au niveau des poteaux et des poutres. Selon les discussions auxquelles on était présent sur site, on parlait d’une opération de chemisage des poteaux pour les renforcer et puissent supporter les efforts des étages supérieurs.
Cette question a fait l’objet de sérieuses discussions en présence du wali et il était question que le promoteur OPGI de la wilaya d’Aïn Témouchent prenne les travaux en charge. Cependant ce dernier avait laissé entendre que les souscripteurs devaient verser un supplément de l’ordre de 3 millions de dinars pour l’ensemble des logements.
Comment ont vu les souscripteurs concernant cette proposition ? Et selon les uns quelle est la part de responsabilité de ceux, habilités à faire le suivi et le contrôle du projet de bout en bout ? Voilà une question qui n’a pas été abordée lors des discussions avec le wali.
Le souscripteur est-il le mouton de sacrifice ? Pour l’heure, le taux physique a atteint 80%. Il manque des travaux de finitions et quelques malfaçons à régler. Toute la question est là. Les souscripteurs attendent la main des autorités pour venir à leur aide.
Boualem Belhadri

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