Bien que l’année scolaire 2014-2015 ait été particulièrement perturbée par des mouvements de grève récurrents, causant, ainsi, des retards dans la dispense des cours, les examens du Baccalauréat de cette année auront lieu tout de même à la date fixée. Le ministère rassure, en outre, quant aux conditions de préparation de cette épreuve, ainsi que sur les moyens mis pour le rattrapage du retard dû au débrayage observé dans le secteur.
Les examens du Bac vont se dérouler aux dates fixées, c’est ce qu’a déclaré, hier, la ministre de l’Éducation nationale, Nouria Benghebrit, sur les ondes la Chaîne III de la Radio nationale. La responsable a expliqué à la même occasion que l’évaluation se fera sur la base de ce qui a été fait réellement. S’agissant de la limitation des cours pour les examens, la ministre a plaidé pour une rupture avec cette habitude et cet état d’esprit, rassurant, dans ce sens, que l’évaluation se fera sur la base de ce qui a été fait réellement, dans la mesure où l’acte pédagogique d’évaluer se fait par rapport à ce qui a été réalisé, et non sur la base d’un programme. Pour ce qui est du rattrapage des cours, la ministre se félicite de voir la situation se normaliser, avec la reprise des cours des enseignants grévistes.
En ce qui concerne le rattrapage, nous avons des propositions. Nous pensons que nous allons revenir à la normalité. La normalité, c’est de pouvoir donner à l’enseignant toute la latitude qu’il mérite, de régler ses enseignements, a-t-elle soutenu. Annonçant qu’une note d’information va être adressée pour qu’au moins, dans les classes d’examens, les élèves puissent reprendre leurs cours, elle a expliqué que si c’est toute la classe qui est présente, l’enseignant fera dans le rattrapage. Si le nombre d’élèves n’est pas très important, il fera plus dans le suivi et la remédiation.
La ministre estime, dans ce sens, que l’ouverture des établissements n’est pas un fait nouveau. Ce qui est nouveau, par contre, c’est cette nécessité à devoir reprendre ce qui n’a pas été enseigné pour les élèves.
Notant que le rattrapage relève de la responsabilité des équipes pédagogiques, Benghebrit souligne que, cette année, il y a performance, dans le sens où, durant le premier trimestre, il y avait très peu de perturbations. Évoquant les moyens mobilisés pour le rattrapage, la première responsable du secteur a cité le rappel des enseignants retraités. Les retraités, qui ont accumulé des années d’expérience importantes, sont à nouveau sollicités pour aider le système à avancer. Ils vont nous aider à transmettre leur expérience, a indiqué la ministre pour qui le secteur de l’Education est dans l’obligation d’assurer cette formation continue.
Revenant, ainsi, sur la distribution de CD-Rom dans la quête de rattrapage, la ministre a déclaré que l’idée était d’innover. Sauf qu’il y avait un facteur d’accélération, expliquant que le CD qui a été distribué gratuitement aux élèves est un support supplémentaire. Je tiens à dire qu’un CD ne peut remplacer un enseignant, soutient-elle.
À propos de la répétition des grèves dans le secteur de l’éducation, Benghebrit a plaidé pour une réflexion plus profonde, dans le sens où il s’agit, selon elle, de perturbations structurelles. Par ailleurs, et dans le cadre de la formation continue des enseignants, la ministre de l’Éducation nationale a évoqué la nécessité de réhabiliter les ex-Instituts de technologie de l’éducation (ITE).
Ania N. C.
le système éducatif est victime du niveau des enseignants. Ils n’ont rien à voir avec l’enseignement.
En plus de leur incompétence, Ils ne savent même pas communiquer avec un élève