Accueil ACTUALITÉ Agression contre Ghaza : Israël viole la trêve de 72 heures

Agression contre Ghaza : Israël viole la trêve de 72 heures

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L’entité sioniste poursuit son génocide contre les populations palestiniennes à Ghaza, lequel a causé plus de 1 500 martyrs et 2 000 blessées palestiniens et pas moins de 12 000 déplacés.

Les responsables politiques et militaires d’Israël, à leur quatrième semaine de leur agression barbare contre Ghaza, ont usé de moyens militaires aérien, terrestre et navale pour commettre leur crime de guerre, et aussi contre l’humanité, ainsi que l’usage d’armes non conventionnelles, à l’exemple du phosphore blanc et balles à fragmentation. Annoncée, durant la soirée de jeudi à vendredi par le secrétaire général des Nations unies, la trêve de 72 heures qui devait débuter tôt hier matin a été pulvérisée par les bombardements de l’armée sioniste sur Ghaza, notamment à l’Est de Rafah. Une offensive annonciatrice du non-respect par l’entité sioniste de 72 heures de trêve à l’initiative de l’institution onusienne, laquelle a été acceptée, notons-le, par l’ensemble des factions de la résistance palestinienne. Comme à ses habitudes, l’entité sioniste s’est désengagée en interrompant cette trêve par ses bombardements sur Ghaza, à propos desquels, le porte-parole de son armée a déclaré «c’est finie la trêve, et l’armée continuera à cibler ses objectifs à Ghaza». Outre cette annonce, il a été notamment question de la directive du gouvernement de Netanyahu, dans laquelle il notifie aux colons israéliens des territoires palestiniens à proximité de Ghaza, «de ne pas quitter leurs habitations». Avant même qu’elle ne rentre en vigueur, l’entité sioniste a intensifié son offensive militaire contre Ghaza qui s’est poursuivie au moment du début de la trêve de 72 heures pour ne pas s’arrêter, ciblant les civils palestiniens, notamment les enfants, les femmes et les vieux. Habitué à violer, en vain, d’ailleurs, ses désengagements, s’agissant de son non-respect de cette trêve, l’entité sioniste a usé de la disparition d’un des soldats de son armée à Ghaza. Silencieuse traditionnellement sur ce type de question, laquelle au terme de la première semaine du début de son offensive, à ce jour, l’armée sioniste n’a rien dit sur le soldat israélien pris par les combattants palestiniens, voilà que Tel-Aviv, s’exprime sur un autre cas. Israël a informé l’Egypte de la disparition d’un «soldat t israélien vivant» affirmant qu’«il est détenu par une des fractions de la résistance palestinienne. Outre avoir informé Le Caire, Israël a aussi fait part de cette question à l’autorité nationale palestinienne (ANP), l’informant aussi sur son «refus d’aller à des négociations sur un cessez-le-feu, jusqu’à ce qu’elle (ANP) œuvre à la libération dudit soldat». La disparition du soldat de l’armée de l’entité sioniste a en effet été pris par des résistants palestiniens des heures avant l’entrée en vigueur de la trêve de 72 heures, que les autorités militaires et politiques de l’entité sioniste ont observé un silence radio à son sujet, brisant ce mutisme dans le but d’user de cette question comme prétexte dans la poursuite de ses bombardements contre Ghaza, notamment après l’annonce de sa capture par la résistance palestinienne. La sortie médiatique du responsable politique, le palestinien Abou Merzouk a vite fait de découdre le mensonge israélien et sa teneur, sur le soldat en question, lequel semble être un proche du ministre israélien de la sécurité d’Israël. Le responsable palestinien Abou Merzouk a affirmé, hier que «le soldat israélien détenu aujourd’hui, (hier vendredi, ndlr) a été capturé bien avant l’entrée en vigueur de la trêve». Netanyahu et ses plus proches collaborateurs, notamment son ministre de la Défense, dans cette guerre barbare qu’ils mènent contre les palestiniens et les palestiniennes de Ghaza, s’enfoncent davantage dans le bourbier ghazaoui. Le soutien direct et indirect dont bénéficie Israël de certains acteurs régionaux et internationaux, notamment Washington, Londres, Paris, Berlin et l’Union européenne, constitue une couverture politique, diplomatique et aussi militaire pour son offensive barbare contre les populations du territoire palestinien, de Ghaza. À la veille de l’annonce de la trêve en question, Washington a donné le feu vert pour approvisionner Israël en moyens et armes militaires de tous types, du stock américain. Si Israël continue de commettre des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité, Washington annonce son aide militaire à l’entité sioniste. Ce qui est loin d’être au profit des tentatives en cours pour un cessez-le-feu, lequel doit se traduire au même titre que la levée du blocus de Ghaza. Israël persiste dans sa folie guerrière et meurtrière contre les populations civiles de Ghaza, ciblant par ses bombardements récurrents, aveugles et sporadiques, hôpitaux, écoles, habitations, espaces de jeu d’enfants, ambulances, sièges de l’agence onusienne, l’UNRWA et aussi les cimetières. À proximité du passage de Rafah, des centaines de Palestiniens, femmes, enfants et vieux, se sont entassés hier, fuyant les raids israéliens intenses à l’Est de Rafah. Aviation de l’entité sioniste, considérée la plus sophistiquée dans la région et le monde qui pourchassent des enfants, des femmes et des vieux, sans défense et vulnérables, alors que les résistants palestiniens ne cessent d’enregistrer des pertes et des blessés militaires dans les rangs de l’armée sioniste, notamment des officiers.
Karima Bennour

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