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MALI : La durée de la transition prolongée

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Au Mali, après cinq jours de travaux, les participants aux consultations nationales appelées « Dialogue inter-malien pour la paix et la réconciliation nationale » ont émis plusieurs recommandations ce vendredi 10 mai à Bamako dont la prolongation de deux à cinq ans de la durée de transition. ils ont également recommandé l’ouverture des négociations avec les groupes armés maliens. Les participants ont demandé que le colonel Assimi Goïta, se présente à la présidentielle qui devrait mettre fin à la période de transition. Les recommandations au terme de ce « dialogue inter-malien » lues par le rapporteur, Boubacar Sow, ont été diffusées par la télévision d’État.  Initié par le président de la transition, le colonel Assimi Goita, l’objectif recherché du dialogue inter-malien, pour la paix et la réconciliation nationale, selon ses organisateurs, est la restauration de la paix, la réconciliation nationale et la cohésion sociale par une appropriation nationale de la gestion de la crise malienne, sans interférence étrangère. Des sources médiatiques ont rapporté que les participants à ce dialogue ont recommandé aussi la relecture de la Charte de la transition et d’élever au grade de général le colonel Goïta ainsi que cinq membres du pouvoir. Ils ont également préconisé de durcir les conditions de création des partis, de réduire leur nombre et de leur couper tout financement public et ont demandé la dissolution des nombreux groupes d’autodéfense et milices. Le Premier ministre malien, Choguel Kokalla Maïga, avait déclaré en avril que les élections n’auraient lieu au Mali que quand le pays serait définitivement stabilisé. Pour rappel, fin janvier, après la dénonciation et le rejet de l’Accord d’Alger de 2015 par le gouvernement malien, le ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger avait indiqué dans un communiqué que l’’Algérie « a un devoir d’information envers le peuple malien frère. Ce dernier sait que l’Algérie n’a jamais failli à travailler à la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger, avec sincérité, bonne foi et solidarité indéfectible envers le Mali frère ». Le peuple malien « doit aussi savoir et doit se convaincre que la longue liste des raisons invoquées à l’appui de la dénonciation de l’accord ne correspond absolument ni de près ni de loin à la vérité ou à la réalité », avait relevé le communiqué.
M. R.

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