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BLÉ TENDRE : L’Algérie lance un appel d’offre pour l’achat de six millions de qx

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Contrairement à ce qu’ont annoncé, dernièrement , les ministres du gouvernement, notamment ceux de l’Agriculture et du Commerce, Chérif Omari et Saïd Djellab à propos de la possibilité, cette année, de surseoir à l’importation du blé et de l’orge grâce à différentes mesures prises par le gouvernement, notamment celle concernant l’assainissement des minoteries, le gouvernement a décidé de lancer un appel d’offre international pour l’achat de 6 millions de quintaux de blé tendre destiné à la fabrication de la farine.

Selon le quotidien « El-Khabar », qui a cité, hier, une source interne du ministère du Commerce, le gouvernement a lancé, hier, un appel d’offre international pour l’achat de 6 millions de quintaux de blé tendre destiné à la fabrication de la farine. Aussi, selon les informations révélées, hier par la même source, le gouvernement est obligé d’importer du blé tendre pour la fabrication de la farine, vu que le stock de l’Algérie en faine est épuisé. Cette même source confirme également que l’Algérie importe 7 millions de tonnes de blé tendre par an : « Alors que la production annuelle de ce produit ne dépasse pas 0,2 million de tonnes », a-t-elle ajouté. Faut-il noter, également que notre pays importe 90% de ses besoins en matière de blé tendre, dont une grosse partie est acheminée de France et que ce pays exporte environ 59% de sa production de blé vers l’Afrique.
Selon toujours le quotidien El-Khabar, le gouvernement est obligé d’importer du blé et ce malgré les assurances du ministre du Commerce, Saïd Djellab qui avait affirmé, le 29 août dernier, lors de sa visite dans la wilaya de Taref qu’il y a une possibilité, cette année, de ne pas recourir à l’importation du blé, grâce à différentes mesures prises par le gouvernement. De même pour le ministre de l’Agriculture du Développement rural et de la Pêche qui avait déclaré, aussi que la production de blé tendre continue de faire l’objet d’un chantier ouvert au ministère de l’Agriculture avec la perspective de conforter le rendement de cette filière. Il convient de noter, en outre que le ministre de l’Agriculture, Chérif Omari, avait précisé que l’Algérie peut se passer de l’importation d’orge. Aussi et pour confirmer la véracité de cette information concernant la décision du gouvernement de lancer un offre d’appel pour l’achat de 6 millions de quintaux de blé tendre pour la fabrication de la farine, un attaché de presse au niveau du ministère de l’Agriculture nous a affirmé que les responsables concernés par cette affaire ne sont pas au courant.Pour rappel l’Algérie a augmenté, considérablement ses importations de blé tendre de France, en achetant jusqu’à fin avril dernier, 4,6 millions de tonnes durant la campagne 2018/2019. Un chiffre en hausse de 34% par rapport à la précédente campagne 2017/2018 et multiplié par trois par rapport à la campagne 2016/2017. Aussi, l’Algérie a importé pas moins de 4,6 millions de tonnes de blé depuis les ports français à la fin avril dernier.
De même, la Russie a expédié dernièrement une cargaison test de 21 tonnes de blé en Algérie. De plus les autorités russes mènent depuis longtemps une campagne visant à renforcer les destinations de leurs exportations. L’Algérie est considérée comme un atout majeur puisqu’elle importe plus de 8 millions de tonnes de blé par an, et elle veut également diversifier ses fournisseurs en matière d’importation de blé.
Mehdi Isikioune

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