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500 000 véhicules seront produits en Algerie en 2019 : Bouchouareb met la barre très haut

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Le ministre de l’Industrie et des Mines, Abdessalem Bouchouareb, s’est montré particulièrement optimiste, hier, quant à l’avenir de l’industrie automobile en Algérie, durant les cinq années à venir.

En effet, au cours de la cérémonie de signature de la joint-venture entre le Groupe allemand Volkswagen et Sovac, pour l’implantation de l’usine Volkswagen à Relizane en Algérie, Abdessalem Bouchouareb a assuré que l’objectif tracé, d’ici 2019, est d’atteindre une capacité de production de 500 000 unités, tous types confondus, avec un taux d’intégration de 40% d’ici cinq ans. «Notre objectif d’ici 2019 est d’atteindre une capacité de production de 500 000 unités tous types confondus (moissonneuses-batteuse, tracteurs, camion, bus, engins tout-terrains et automobiles), ce qui permettra le développement d’une base mécanique viable. Cette base visant la fabrication de produits finaux est soutenue par une plateforme de production de composants et sous-ensembles devant améliorer l’intégration locale», a déclaré le ministre, tout en précisant, les «fabricants automobiles s’engagent à atteindre les 40% «au minimum» dans un délai de cinq ans, alors que pour les autres branches, les taux d’intégration actuels varient selon les produits entre 50 et 80%.
Pour le ministre, l’opportunité est ainsi donnée aux industriels algériens d’activer dans le secteur de l’automobile et de la mécanique en général, en s’associant avec des partenaires technologiques étrangers pour réaliser leurs projets conformément aux standards internationaux, ce qui constitue, pour eux, une ouverture sur les marchés à l’exportation à terme, notamment dans le domaine de la sous-traitance. «Les sous-traitants locaux étant homologués par les partenaires de rang mondial en Algérie pourront l’être à l’exportation à terme», a-t-il indiqué, au cours de la cérémonie à laquelle des piliers de l’industrie automobile ont pris part, notamment les ambassadeurs de l’Allemagne, la République tchèque et le Royaume d’Espagne. Par conséquent, le ministre a affirmé que le prochain objectif est «l’accélération de la mise en place d’une filière de sous-traitance locale performante». Le premier responsable du département de l’Industrie n’a pas manqué de rappeler que le processus engagé, en vue d’assurer un nouveau modèle économique de croissance, commence à aboutir.
«Il y a deux ans, nous avons entamé le processus afin d’atteindre l’ambition de réindustrialiser le pays pour diversifier notre économie», a rappelé le ministre qui estime que l’usine de Relizane est un «pas vers cet objectif». Tout en rappelant que les négociations ont duré plus de deux ans, le ministre a certifié que désormais il est temps de rendre notre industrie plus compétitive dans la région africaine et méditerranéenne. «La nouvelle joint-venture entre le Groupe algérien Sovac et le Groupe allemand Volkswagen qui s’engage pour la première fois en Afrique avec quatre de ses plus célèbres marques (Volkswagen -Volkswagen utilitaire -Seat et Skoda) est la démonstration qu’on peut investir, se développer et à l’avenir innover en Algérie», a encore précisé le ministre. Pour lui, une dynamique irréversible est enclenchée. Par ailleurs, le ministre a rappelé les séries de mesures prévues dans les différentes lois de Finances qui visent à développer l’industrie mécanique dans notre pays, à commencer part la limitation des importations.

La première Volkswagen «made in Algeria» en juin 2017
S’agissant de la première voiture Volkswagen, qui sera fabriquée en Algérie, le ministre a précisé que celle-ci sera commercialisée en juin 2017, avec des tarrifs attractifs. D’ailleurs, à ce propos, Mourad Oulmi, P-DD de Sovac, a fait savoir que les prix seront 20% moins chers que les voitures importées, et ce, en raison des grandes facilités assurées par le gouvernement, qui vise à promouvoir l’industrie automobile en Algérie, tout en voulant désormais s’orienter vers l’exportation. Pour sa part, Joseph Baumert, membre du directoire de la marque Volkswagen véhicules utilitaires, a affirmé que «cette étape est la conséquence logique de notre volonté d’améliorer nos ventes en Algérie, à long terme». Tout en affirmant que le partenariat assure le transfert de technologie, Joseph Baumert a indiqué que «des collaborateurs seront formés dans les usines européenne», et ce, «afin d’obtenir un niveau de qualité made in Europe, en Algérie ».
Lamia Boufassa

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