Le coup d’envoi de la 1ere session d’une série de rencontres et d’échanges entre les experts de l’oncologie en Algérie « Onco’nnect les experts » a été donné, hier à Alger. En effet, cette série de rencontres permet de faire le point sur l’innovation et la personnalisation du traitement dans les cancers colorectaux métastatiques.
Organisée par l’entreprise « Merck », cette première session de rencontres a rassemblé, en effet, plus de 450 professionnels de la santé algériens entre oncologues, chirurgiens, anatomopathologistes et radiothérapeutes. De même, cette première session a été diffusée, simultanément en vidéoconférence à Annaba, à Constantine et à Oran afin de permettre au plus grand nombre d’accéder aux dernières actualités et d’intégrer avec les conférenciers. Au delà de ces quatre villes, la session a pu être suivie en live streaming sous format d’un « Webinaire » grâce à une plateforme digitale dédiée à l’usage exclusif des professionnels de la santé.
Intervenant à cette rencontre, le Pr. Mohamed Oukkal, chef de service d’oncologie médicale au CHU de Beni-Messous d’Alger et membre de la Société algérienne d’oncologie médicale (SAOM) a estimé que chaque année, 10 000 nouveaux cas de cancers digestifs sont diagnostiqués en Algérie. Par ailleurs, il a précisé que le cancer du colon et du rectum est devenu le premier cancer chez l’homme et le second chez la femme : « Ces données soulignent l’importance des rencontres à l’instar de la session d’aujourd‘hui, permettant de réunir tous les spécialistes en oncologie à travers tout le territoire algérien et de déterminer la stratégie thérapeutique à adopter dans le but d’assurer une prise en charge optimale du patient», a-t-il ajouté.
Pour sa part, le Dr. Moncef Meklati, directeur général de l’entreprise « Merck » a déclaré que la série de rencontres d’« Onco’nnect les Experts » est une suite logique de notre engagement envers les formations médicales constituant une plateforme d’échange scientifique entre les spécialistes de l’oncologie pour croiser les points de vue, renforcer les compétences et favoriser de nouvelles pratiques. « Ceci pour le plus grand bénéfice des patients atteints de cancer », a-t-il souligné.
Mehdi Isikioune