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ZONE DE LIBRE-ÉCHANGE CONTINENTALE : L’UA appelle à la levée des barrières non-tarifaires

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La Commission de l’Union africaine (UA) a appelé à l’élimination des barrières non tarifaires afin de réaliser les principales aspirations et objectifs de l’Accord sur la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf). Indiquant que l’Afrique  « est sur le point de devenir la plus grande zone de libre-échange du monde », l’Institution continentale souligne que « si les barrières non-tarifaires ne sont pas résolues, celles-ci pourraient ralentir cet effort », relève l’UA dans un communiqué. Selon l’organisation africaine, bien que l’impact négatif des barrières non tarifaires sur le commerce intrarégional soit reconnu, jusqu’à présent, elle fait remarquer qu’ «il n’y a eu qu’un succès limité pour y remédier ». Poursuivant, elle précise sur le succès de la ZLECAf, que celui-ci « dépend en partie de la capacité des gouvernements à suivre et à éliminer les barrières non tarifaires », déclare Albert Muchanga, commissaire de l’UA pour le commerce et l’industrie, dans un communiqué de l’UA. Sur la nécessité « urgente » de supprimer les barrières non tarifaires pour le succès de l’accord de libre-échange continental, l’UA a lancé une nouvelle campagne cette semaine pour mettre en lumière l’importance d’accélérer le processus de suppression des barrières non tarifaires dans le commerce intracontinental., une campagne autour du slogan « pour un commerce plus facile » visant à promouvoir l’adoption et l’utilisation de la plate-forme de l’Union africaine sur les barrières commerciales, « un outil de mécanisme de notification des barrières non tarifaires », a-t-on noté dans ledit-communiqué. L’outil, développé par l’UA en partenariat avec la CNUCED, soutient les efforts visant à rendre le commerce continental « plus facile et moins coûteux » notamment en aidant les entreprises africaines « à signaler ces obstacles » et « en soutenant leur élimination » avec l’aide des gouvernements. Il est à noter que les barrières non tarifaires « ralentissent la circulation des marchandises et coûtent des milliards de dollars aux importateurs et exportateurs par an » , ce qui a amené l’UA à rappeler avec insistance que les barrières non tarifaires « entravent le succès de la ZLECAf ». À ce propos, Albert Muchanga, commissaire de l’UA pour le commerce et l’industrie a déclaré que « si nous voulons que la ZLECAf prospère, nous devons nous assurer que les barrières opérationnelles soient supprimées et que les entreprises et les commerçants, en particulier les petits, ne souffrent pas de limitations excessives » qui leur sont imposées, alors qu’ils essaient, a-t-il poursuivi «  de faire ce qui fait fonctionner les économies – le commerce » cite-t-il. L’UA n’a pas manqué, par ailleurs, de souligner que les barrières commerciales exigent, selon elle «  des solutions audacieuses » et de rappeler que «chaque jour, de nombreux commerçants et entreprises africains sont confrontés à des obstacles au commerce », citant des quotas aux documents d’importation excessifs, et des exigences d’emballage injustifiées, des barrières qui sont « un obstacle majeur au commerce entre les pays africains » à l’origine du coût élevé du transport de marchandises en plus de sa complexité et à travers le continent.
Karima B.

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