L’Algérie a transmis les instruments de ratification de trois conventions internationales signées en 2009, dont celle de l’Unesco relative à la promotion de la diversité des expressions culturelles, indique le ministère de la Culture sur son site Internet. Par ce dépôt d’instruments, l’État algérien devient partie aux conventions de l’Unesco sur la promotion de la diversité des expressions culturelles de 2005 et sur la protection du patrimoine subaquatique (2001) qui entrent également en vigueur à l’égard des autres états signataires. Cette procédure implique une « intégration dans la législation algérienne » des dispositions des conventions dans un « délai de trois mois » à compter du dépôt, a expliqué Rachida Zadem, responsable au ministère de la Culture. Un des principes directeurs de la convention de l’Unesco sur de la diversité des expressions culturelles qui reconnaît la « spécificité » du produit culturel- est de « réaffirmer l’importance du lien entre culture et développement (…) surtout pour les pays en développement et d’encourager les actions menées au plan national et international pour que soit reconnue la véritable valeur de ce lien ». La convention de l’Unesco sur la protection du patrimoine subaquatique qui reconnaît « l’importance (de ce patrimoine) comme partie intégrante du patrimoine culturel de l’humanité » concerne « toutes les traces d’existence humaine présentant un caractère culturel, historique ou archéologique, immergés depuis 100 ans au moins ». Elle engage, entre autres, les états parties à « préserver » leur patrimoine subaquatique soit par sa « conservation in situ » ou en assurant la « conservation à long à terme » du patrimoine récupéré des fonds marins. L’Algérie a également déposé auprès de l’Italie les instruments de la convention « unidroit sur les biens culturels volés ou illicitement exportés de 1995″, indique par ailleurs le ministère de la Culture. Cette convention a pour but d' »accroître la coopération internationale » par l’uniformisation, entre États signataires,des procédures de récupération des biens culturels volés ou illicitement exportés. Elle complète la convention de l’Unesco de 1970 sur les mesures à prendre pour « interdire » et « empêcher l’importation, l’exportation et le transfert » de propriété illicite des biens culturels, ratifiée en 1974 par l’Algérie.
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