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Une année après l’ouverture du championnat saoudien aux portiers étrangers : Un intérêt de plus en plus grandissant pour les gardiens de but algériens

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Depuis que la Fédération saoudienne de football a autorisé ses clubs à engager des gardiens de but étrangers un intérêt grandissant est porté par ces clubs aux portiers algériens, même si ces derniers sont souvent montrés du doigt.

Déjà, dès l’entrée en vigueur de la nouvelle loi ils étaient plusieurs derniers remparts algériens à avoir été sollicités par des équipes saoudiennes. A l’arrivée, ils étaient trois à tenter l’expérience, tous les trois des internationaux, à savoir M’Bolhi, Doukha et Asselah. Il faut dire que les prestations de ces portiers ont honoré au plus haut point le football algérien. Pour M’bolhi, d’ailleurs, il vient de voir son contrat avec Al Ittifak prolongé jusqu’en 2022. Cette formation a même exprimé sa joie d’avoir réussi à convaincre celui qui garde la cage des Verts depuis 2010 de poursuivre l’aventure. C’est que M’bolhi est plutôt réputé pour son instabilité. Il a même connu plus d’une douzaine de clubs durant sa carrière footballistique. Rares étaient d’ailleurs les fois où il est resté dans un club pendant une année. Cette fois-ci, ce portier semble se plaire du côté de la péninsule arabique. Il est même considéré comme l’un des meilleurs gardiens dans le championnat saoudien, si ce n’est le meilleur. Et contrairement à ce que certains prédisaient, le fait de jouer en Arabie saoudite n’a apporté aucun préjudice à la carrière de l’intéressé en sélection algérienne où il demeure toujours le N.1 des Fennecs, même s’il avait été recalé sous l’ère de Rabah Madjer. Ce statut d’international que garde toujours M’bolhi l’a retrouvé son compatriote Doukha. Celui-ci, qui a atterri la saison passée en Arabie saoudite, aurait sûrement perdu tout espoir de retrouver le ‘’Club Algérie’’. Pourtant, dans son nouveau lieu ‘’d’exil’’, l’ancien gardien de la JSK est en train de retrouver une seconde jeunesse. Il a été même récompensé par un come-back en équipe nationale. Un autre ancien portier de la JSK, en l’occurrence, Asselah, a lui aussi choisi de prendre la destination saoudienne. Après une année de présence là bas, il s’est rendu compte qu’il a fait le bon choix. La preuve, il est considéré parmi les meilleurs dans son poste. Cette réussite des gardiens de but algériens a motivé plusieurs clubs saoudiens à faire leurs emplettes en la matière sur le marché algérien. Plusieurs portiers de notre championnat sont d’ailleurs sollicités à chacune des périodes de transferts. Cet intérêt particulier a été vérifié à l’occasion de l’actuel mercato d’hiver. Les Chaâl, Zeghba et Zemamouche, pour ne citer que ceux-là, plaisent énormément aux clubs saoudiens. Concernant Zemamouche d’ailleurs, des négociations sont engagées depuis le week-end passé avec le club d’Ohod. Sous contrat à l’USMA jusqu’en 2020, l’enfant de Mila insiste pour partir. En fait, ce n’est pas la première fois qu’il est sollicité par un club saoudien, sauf que cette fois-ci il ne veut plus rater l’aubaine. Sa dernière mésaventure avec les supporters usmistes après l’élimination de leur équipe en huitièmes de finale de la coupe d’Algérie l’a encore motivé à tenter l’expérience. Néanmoins, la transaction bute sur le refus des dirigeants usmistes de le libérer définitivement. Ils consentent seulement à le laisser partir sous forme de prêt jusqu’à la fin de la saison actuelle. La direction usmiste songe à la prochaine édition de la Ligue des champions d’Afrique à laquelle son équipe a de fortes chances d’y participer. Les Rouge et Noir dominent le championnat algérien et se dirigent droit vers le titre de champion.
Hakim S.

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