Le ministère de l’Enseignement a lancé hier une plateforme numérique d’apprentissage à distance de l’anglais, comme support pédagogique pour les professeurs du secteur. Une opération qui concerne 30 000 enseignants, et qui s’inscrit dans la continuité des mesures prises dans le cadre du renforcement de la formation en langue anglaise. En marge d’un colloque, organisé hier par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, le ministre Kamel Baddari, outre la plateforme pour l’Enseignement de l’anglais, a annoncé le lancement de deux autres opérations innovantes dans le cadre de la digitalisation du secteur. Concernant le lancement de la plateforme numérique d’apprentissage de l’anglais à distance, le MES a indiqué que « l’Algérie est le premier pays d’Afrique à accompagner les professeurs universitaires dans le domaine de l’apprentissage de l’anglais, en coopération avec l’université américaine Amity, ce qui permettra aux professeurs universitaires d’obtenir un niveau B2 ou C1, selon les normes internationales ». Le ministre a également révélé que « l’enseignement en anglais débutera dès le premier semestre de l’année universitaire 2023-2024 ». En parallèle, cette plateforme numérique vise à concrétiser les programmes opérationnels du schéma directeur numérique du secteur (novembre 2022/décembre 2024). Rappelons à ce titre, que le ministère avait précédemment appelé à un recensement des professeurs que le secteur entend former en langue anglaise, avant la fin de la saison universitaire en cours 2022/23. Par ailleurs, le ministère a envoyé une correspondance aux responsables des séminaires régionaux des universités, afin de contacter les directeurs des établissements d’enseignement supérieur. Une correspondance qui comprend les directives et indicateurs les plus importants fixés par le ministre de l’Enseignement supérieur, selon les statistiques en question. À noter qu’au moins 80 % des enseignants de science et de technologie seront formés à cet effet, et 100 % pour ce qui est des professeurs de sciences humaines et sociales, et des sciences médicales. Concernant la deuxième plateforme dédiée aux plaintes, Baddari a expliqué qu’elle « permettra à tous les acteurs de soumettre leurs préoccupations ». Enfin, pour ce qui est de la plateforme de certification électronique, le ministre a indiqué qu’elle « encadrera les transactions entre le ministère et les établissements universitaires, étant la seule procédure opérationnelle actuellement au niveau des établissements publics ». À ce titre, il est utile de rappeler que Kamel Baddari avait affirmé au début du mois de décembre 2022, que le secteur s’apprêtait à développer son système numérique, notamment en ce qui concerne l’opération d’orientation des nouveaux étudiants, annonçant la création de 16 plateformes numériques pour moderniser le secteur.
Hamid Si Ahmed
