Si la famille royale et sa cour sont connues pour leur frasques qui ont fait, à plusieurs reprises, les Unes de la presse occidentale avide de scandales surtout quand ils sont saupoudrés de détails croustillants.
Mais, pour cette fois, l’affaire est beaucoup plus embarrassante car elle met en jeu des diplomates adoubés par un gouvernement aux mains des islamistes qui se revendiquent gardiens de la morale et de la vertu. Les faits se sont déroulés en Colombie et ils mettent en cause trois diplomates de l’ambassade qui se sont fait rouler par des vendeuses de charme qui les ont roulés dans la farine. L’affaire largement relayée par la presse colombienne ne semble pas émouvoir le gouvernement d’Akhenouch et encore moins le palais. Ces diplomates qui semblent avoir pris l’habitude de consulter les sites de rencontres ont rencontré, au gré de leur navigation des femmes qu’ils ont invitées à une soirée arrosée. Après les libations, elles ont quitté la résidence louée par l’ambassade du Maroc en Colombie non sans avoir emporté avec elle des micro-ordinateurs portables, des passeports, des documents consulaires, des objets de valeur et tout ce qui pouvait être emporter. Elles avaient pris le soin d’assommer leurs clients, en leur administrant de fortes doses de barbituriques. Les trois diplomates ont été découverts, par le personnel de la résidence, le lendemain, inconscients ce qui a nécessité le recours à des ambulances pour les emmener à l’hôpital où ils ont été admis au service des soins intensifs selon une information diffusée par une télévision locale. Selon la police colombienne, qui a confirmé les faits, ces diplomates ont été victimes d’un gang connu dans le pays et qui utilise des prostituées pour détrousser des clients aisés. « La diplomatie de Lupanar », devenue une pratique courante au Maroc et même une spécialité, ne semble pas faire réagir le palais et le gouvernement de Akhanouch. Même Bourita qui s’est fait l’homme de main des intérêts israéliens au Maroc n’a pas réagi, puisque, à ce jour, son département ministériel n’a pas bronché. Aucun communiqué n’est venu démentir les faits et aucune condamnation n’est venue réhabiliter l’honneur, froissé de la diplomatie marocaine. On observe un silence gêné ce qui laisse supposer que l’affaire est tellement grosse qu’elle embarrasse les officiels aussi bien du palais que du Makhzen. Il y a quelques mois, Gérard Fauré, le fils du médecin particulier de Mohamed V, qui a vécu de longues années au palais royal du Maroc a publié un livre dans lequel il livre des détails croustillants sur la vie tumultueuse des membres de la famille royale. Il a livré des détails sur le roi M6, son épouse, sa sœur qu’il avait affublé du titre de marraine, des frères du roi. Des détails scabreux qui auraient dû susciter une réaction de la famille royale, mais il n’en fut rien. Dans l’entretien qu’il a livré à la journaliste marocaine Dounia Filali, il avait mis au défi la famille royale et le gouvernement d’oser un démenti ou une action en justice pour diffamation mais ils se sont murés dans un silence qui renseigne sur leur nature de famille aux mœurs dissolues et de gouvernement qui ne connait rien à la vertu. Et pour comprendre cette nature qu’affiche le gouvernement marocain, il faut se rappeler l’épisode de l’Espagnol, âgé de 63 ans, accusé de viol de 11 enfants marocains à Kenitra et qui a été gracié en août 2013 par le Roi M6 ou encore belge Philippe Serfaty qui a été accusé de viol par plusieurs femmes marocaines qui s’étaient retrouvées en prison au moment où lui avait quitté libre le Maroc. C’est ça la nature de la famille royale, du Makhzen et du gouvernement islamiste d’Akhanouch.
Slimane B.
