Il est vrai que la formule de l’Aadl et celle du LPP ont fait oublier un peu les autres formules comme le LSP ou le Fnpos. Rarement le gouvernement a évoqué le Fnpos. Seulement que le 21 juin 2014, le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Mohamed El Ghazi avait déclaré à ce propos, que les logements réalisés par le biais du Fonds national de péréquation des oeuvres sociales (Fnpos) seront remis aux bénéficiaires concernés « au plus tard le mois d’octobre 2014 ». Mais depuis on ne sait si ces logements ont été réellement distribués ou pas. « Le programme du Fnpos compte 28 000 logements au niveau du territoire national dont 19 000 ont été déjà distribués à ce jour dans plusieurs wilayas du pays », avait précisé le ministre dans une conférence de presse en marge d’une rencontre des directeurs de l’emploi et des inspecteurs de wilaya du travail.
Dans ce contexte, et en réponse à une question sur cette formule de logements, El Ghazi avait rassuré que « tous les logements réalisés dans le cadre du FNPOS et qui sont prêts, mais non distribués, seront attribués aux bénéficiaires « , sans donner plus de précision à ce sujet.Il faut dire également que la distribution des logements Fnpos se fait en compte goutte depuis 2008. L´affichage des listes soulevait à chaque fois l´ire de nombreux postulants qui ne trouvent pas leurs noms dénonçant «l´injustice dans le traitement des dossiers». Certains ont eu l´occasion de s´informer sur leur nombre de points cumulés comme exigé par le Fnpos. Cet organisme avait en effet informé les postulants via son site Internet que ceux dont le nombre de points est inférieur à 80 ne peuvent pas être éligibles au logement. Un critère que peu de souscripteurs pouvaient remplir, créant ainsi une grande déception parmi eux. Pour rappel, ces logements attribués par le Fnpos ont fait couler beaucoup d’encre après l’affichage des listes, lorsque les postulants ont été surpris par leur lieu d’affectation qui a été décidé sans qu’on ait pris en considération leur lieu de travail et de résidence actuelle par rapport à leurs proches. En plus de ce problème, ils ont été confrontés à celui de l’apport initial qui a été fixé à 25% entraînant des plaintes afin qu’il soit revu à la baisse, soit à 10%. «Le retard dans l’attribution n’incombe pas au Fnpos mais aux commissions de wilaya», selon une source proche du Fonds. La réception des logements lancés dans le cadre du Fonds national de péréquation des oeuvres sociales (Fnpos) piétine encore dans certaines wilayas du pays. L’affichage des listes des bénéficiaires a été reporté à plusieurs reprises. Le retard est «énorme» aussi bien dans la livraison des logements déjà finis que dans la construction du reste du programme qui est en vente sur plan. L’espoir suscité par cette formule, qui a attiré un nombre important de postulants, a cédé la place à la désillusion, voire à l’ire des citoyens demandeurs. Les responsables qui mènent cette opération, affichent à chaque fois leur optimisme quant à sa concrétisation. Si dans certaines wilayas, les clés ont été remises aux bénéficiaires, dans d’autres, un «blocage» est relevé.
Le retard dans l’attribution des logements en question «n’incombe pas au Fonds mais aux commissions de wilaya qui ont la mission d’arrêter les listes des bénéficiaires», selon les responsables du Fonds. Ces commissions sont composées, entre autres, des représentants de l’Ugta, de la wilaya, des représentants du Fnpos comme secrétariat. Il faut souligner que certains projets demeurent toujours en leur état. Les fluctuations du marché et l’augmentation des prix du rond à béton sont les raisons principales qui ont poussé les entreprises à se retirer du marché, chose qui s’est répercutée sur le lancement des projets, précise encore notre
source.
I. B.