Le capitaine d’équipe des Verts, Riyad Mahrez, ne tarissait pas d’éloges sur l’entraineur national, Djamel Belmadi, à l’issue de la CAN. Il ne cessait d’ailleurs de répéter après la finale remportée face au Sénégal que le mérite revient dans ce deuxième trophée africain de la sélection algérienne en premier lieu au coach national.
Auparavant, et lors de l’une des conférences de presse qu’il a animées pendant la CAN, Mahrez ne s’est pas gêné aussi de descendre à flammes les derniers sélectionneurs nationaux qui se sont succédés aux commandes techniques des Fennecs depuis le départ du Français Christian Gourcuff. «Il a fallu attendre l’arrivée de Belmadi pour mieux travailler sur l’aspect tactique, car on ne le faisait plus depuis le départ de Gourcuff», avait lâché l’attaquant de Manchester City, qui a remporté son cinquième trophée cette saison en soulevant la Coupe d’Afrique.
Il faut dire que les propos élogieux de Mahrez, tout comme le reste de ses coéquipiers à l’adresse du sélectionneur national sont traduites par les bons résultats réalisés par les Verts depuis que l’ancien attaquant international aux 20 sélections avait pris en mains le ‘’Club Algérie’’ il y a pourtant de cela dix mois seulement. Contre le Sénégal, les Verts, version Belmadi, sont restés invaincus pour le 12ème match de rang. Et pendant les 15 rencontres qu’ils ont jouées sous l’égide du successeur de Rabah Madjer, ils n’ont goûté à la défaite qu’une seule fois. Celle-ci remonte au mois de septembre de l’année passée face au Bénin à Cotonou (1-0) dans le cadre des éliminatoires de la CAN. Ce jour là, Belmadi avait piqué une vive colère après la prestation terne de ses protégés et a décidé d’enclencher une mini-révolution au sein de son effectif, et qui a fini par donner ses fruits.
H. S.
