Le co-créateur de la série Alex Gansa a livré plusieurs détails sur ce qui attend Carrie et ses acolytes dans les douze nouveaux épisodes qui devraient débarquer en septembre 2015 sur la chaîne américaine Showtime. C’est un des mieux placés pour en parler. Alex Gansa, le co-créateur et directeur artistique de Homeland, vient de dévoiler plusieurs détails sur la saison 5 de la série, qui devrait faire son retour sur la chaîne américaine Showtime en septembre prochain.
Un saut dans le temps
»Je pense que nous allons faire un grand saut dans le temps, de deux ans ou deux ans et demi par rapport à la fin de la saison 4 », a confié Alex Gansa au site The Hollywood Reporter.
Un délai qui aura permis au personnage principal, Carrie Mathison, de se reconvertir. En effet, le directeur artistique a annoncé que la jeune femme bi-polaire n’officiera désormais plus comme agent de la CIA.
Une suite plutôt logique car comme l’a rappelé Alex Gansa »à la fin de la saison 4, Carrie ressentait une grande désillusion et éprouvait du dédain pour la CIA ».
Quel sera son nouveau métier ? Le mystère reste entier.
Un tournage en Europe
L’intrigue se situera en Europe et plus probablement en Allemagne. »Je croise les doigts pour que nous ayons les autorisations de tourner à Berlin », a déclaré Alex Gansa. »Ce n’est pas la zone d’expertise de Carrie qui est spécialisée sur le Moyen- Orient. Mais Berlin est une ville très intéressante à cause de son passé et je pense que Carrie doit s’y trouver à cause de tout ce qu’elle a fait dans la dernière saison. Elle va ressentir le besoin d’y expier ses péchés », a précisé la productrice Meredith Stiehm.
Pas de polémique
»Regardez ce qu’il se passe au Moyen-Orient, en Syrie, en Irak, en Ukraine. Nous allons nous poser en Europe pour raconter cette histoire mais nous allons essayer de rester dans un équilibre, d’être responsable et honnête », a ajouté le président de Showtime, David Nevins. Cette précision fait suite aux polémiques suscitées par la saison 4. Alors que Carrie Mathison assurait la mission de chef d’antenne à l’ambassade américaine d’Islamabad, le Pakistan s’était insurgé contre l’image donnée par la série, qui insinuait notamment que les autorités pakistanaises protégeaient les terroristes.
