Accueil À LA UNE SEPTIÈME MOIS D’AGRESSION SIONISTE : Plus de 33 100 victimes palestiniennes 

SEPTIÈME MOIS D’AGRESSION SIONISTE : Plus de 33 100 victimes palestiniennes 

0

La cruauté et l’agression sans merci de l’entité sioniste entrent dans leur septième mois, tandis que la communauté internationale reste inerte, incapable d’imposer un cessez-le-feu à l’occupant israélien pour mettre fin aux crimes et au génocide des Palestiniens. Six citoyens ont été tragiquement martyrisés hier dans les bombardements menés par les avions de guerre d’occupation contre les habitations à Ghaza et Khan Younès.

Selon des sources médicales, quatre citoyens ont perdu la vie et dix autres ont été blessés, incluant trois enfants et deux femmes, lorsqu’un raid aérien de l’occupation a visé une maison dans le quartier d’Al-Shuja’iya, à l’est de Ghaza. Il a été également signalé que deux citoyens sont tombés en martyrs et sept autres blessés lors de bombardements menés par les avions d’occupation et l’artillerie contre plusieurs maisons dans les régions d’Al-Zinna et de Bani Suhaïla, à l’est de Khan Younès, dans le sud de la bande de Ghaza. Alors que, six citoyens ont été blessés lors d’attaques d’artillerie de l’occupation visant des habitations dans les quartiers d’Al-Zaytoun et Tal Al-Hawa, tandis que des chars d’occupation stationnés à l’ouest tiraient sur les maisons des citoyens. Des obus ont été tirés sur des habitations, y compris les tours Cheïkh Zayed à Beït Lahia, au nord de la bande de Ghaza, blessant un nombre indéterminé de citoyens.

Un autre raid aérien a visé une maison dans le camp de Bureij, dans le secteur central. Le bilan de l’agression israélienne s’est alourdi à 33 175 morts, principalement des enfants et des femmes, et 75 886 blessés depuis le 7 octobre 2023. Elles ont également révélé que quatre massacres contre des familles ont eu lieu dans la bande de Gaza au cours des dernières 24 heures, entraînant la mort d’au moins 38 personnes et faisant 71 blessés. De nombreuses victimes sont encore piégées sous les décombres ou sur les routes, avec des difficultés d’accès pour les ambulances et les équipes de secours. Israël mène un génocide dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre 2023, entraînant des dizaines de milliers de victimes civiles, principalement des enfants et des femmes. Cette situation a provoqué une catastrophe humanitaire sans précédent et une destruction massive des infrastructures, conduisant Israël à être accusé de « génocide » devant la Cour internationale de Justice.

Lôpital Al-Shifa : «coquille vide avec des tombes humaines » 

Le chef de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, a déploré que l’hôpital Al-Shifa de Ghaza soit devenu une « coquille vide avec des tombes humaines » à la suite du récent siège sioniste. Il a souligné que la plupart des bâtiments du complexe hospitalier étaient largement détruits et que la majorité des actifs étaient endommagés ou réduits en cendres. Les efforts récents de l’OMS et de ses partenaires pour soutenir la reprise des services de base à Al-Shifa ont été anéantis, privant une fois de plus les gens d’un accès vital aux services de santé, a-t-il ajouté. L’armée sioniste s’est retirée de l’hôpital Al-Shifa le lundi 2 avril après 14 jours de raids sur le plus grand complexe médical de Gaza. Selon les autorités palestiniennes à Gaza, l’attaque a causé la mort de 400 personnes parmi les déplacés, les patients et le personnel médical. Des sources médicales ont également rapporté que des corps continuaient d’être découverts à proximité de l’hôpital. Cette attaque n’est pas la première contre Al-Shifa. En novembre, les forces sionistes ont attaqué l’hôpital et ont contraint les Palestiniens, y compris les patients et le personnel médical, à évacuer, laissant derrière eux plusieurs nouveau-nés sans incubateurs fonctionnels. Après le premier retrait sioniste de l’hôpital en décembre, les Palestiniens sont retournés à Al-Shifa, mais des journalistes ont découvert des bébés laissés pour compte en train de se décomposer.

600 000 enfants affamés et terrifiés à Rafah

Le représentant de l’UNICEF, James Elder, a révélé que 600 000 enfants à Rafah, dans le sud de la bande de Ghaza, vivent dans la peur et la famine, exposés au danger d’une attaque israélienne. Dans une vidéo diffusée sur la plateforme « X », Elder a partagé les souffrances des enfants palestiniens qui luttent pour survivre à Rafah, dernier refuge pour 1,5 million de personnes ayant fui les bombardements israéliens. Il a rappelé que malgré les assurances de sécurité données aux enfants et aux familles fuyant les attaques de l’armée israélienne en se rendant à Rafah, la ville a été brutalement attaquée. Elder a souligné que 600 000 garçons et filles à Rafah vivent sous la menace constante d’une attaque militaire, assiégés et sans endroit sûr où aller.

Il a ajouté que malgré la peur et la faim, les parents palestiniens tentent chaque jour de maintenir l’espoir pour leurs enfants, bien que ce dernier risque d’être anéanti à Ghaza. Elder a appelé à la fin de ces souffrances à Rafah, exhortant tous ceux qui comprennent la douleur des parents et croient en l’importance de l’enfance à agir.  De sa part Catherine Russell, Directrice exécutive du Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF), a déploré dimanche que plus de 13 000 enfants palestiniens aient perdu la vie à cause des agressions génocidaires menées par les forces d’occupation sionistes contre la bande de Ghaza depuis octobre dernier. Elle a qualifié de « choquants » le rythme et l’ampleur des destructions dans l’enclave palestinienne, soulignant sur la plateforme « X » que l’agression sioniste a fait 13 000 enfants martyrs et un nombre incalculable de blessés. Dans ce contexte, elle a exhorté à un cessez-le-feu immédiat à Ghaza. Mme Russell a également déploré la destruction des maisons, des écoles et des hôpitaux, avertissant que la famine menace de frapper Ghaza.

Les forces sionistes interpellent 15  Palestiniens

Les forces d’occupation sionistes ont procédé à l’arrestation de 15 Palestiniens, y compris d’anciens prisonniers et un enfant, lors d’opérations menées dans différents gouvernorats de Cisjordanie occupée au cours de la nuit de samedi à dimanche. Les arrestations ont eu lieu dans les gouvernorats d’Hébron, de Jérusalem-Est, de Ramallah, de Bethléem et de Jénine, comme rapporté par Wafa, citant un communiqué conjoint de la Commission palestinienne des affaires des prisonniers et ex-prisonniers ainsi que du Club des prisonniers.

Les forces d’occupation poursuivent leurs opérations policières étendues, accompagnées d’abus, de violences physiques et de menaces à l’encontre des détenus et de leurs familles. Ces actions s’accompagnent également de la destruction des maisons palestiniennes et du sabotage des infrastructures, précise la même source. Le communiqué souligne que le nombre total d’arrestations depuis le 7 octobre s’élève à environ 8 100 personnes. Il inclut ceux qui ont été appréhendés chez eux, aux points de contrôle militaires, ainsi que ceux contraints de se rendre sous la pression, et ceux qui ont été retenus en otages.

M. Seghilani

Article précédentSix lauréats distingués à la Clôture de la 13e édition du concours « Taj El Coran »
Article suivantEL-DJEÏCH DANS SON DERNIER NUMÉRO : « L’Algérie, terre de paix et de sécurité »