La stratégie nationale sur la gestion et l’exploitation des ressources énergétiques axées essentiellement sur le développement de ses ressources humaines et de ses infrastructures de base, outre sa vision clairvoyante à long terme, à la hauteur des ambitions de la nouvelle Algérie en marche depuis 2019, ont fait de notre pays un pays modèle à suivre. Ce ne sont pas de vains mots ; mais le résultat d’une étude menée par l’Agence « Energy capital & power» spécialisée dans les questions énergétiques, publiée dans son dernier rapport.
Selon ce rapport, l’Algérie est à présent 5ème exportateur du GNL (gaz naturel liquéfié) autrement dit du gaz naturel transformé sous forme liquide, et ce, grâce, ajoute la source, à une stratégie de développement que les pays riches en liquide précieux devraient adopter.
Les rédacteurs du document affirment, dans cette optique, que l’Algérie a pu tirer profit de ses ressources énergétiques pour développer une solide base d’infrastructures, renforcer sa valeur ajoutée correspondant à la richesse produite lors du processus de production- Elle se calcule en retirant les consommations intermédiaires au chiffre d’affaires- développer la consommation nationale, en plus d’avoir consolidé sa place en tant qu’un important exportateur de gaz dans la chaine mondiale d’approvisionnement parallèlement à l’augmentation de ses exportations.
Le document relève que la stratégie adoptée par l’Algérie ne se limite pas au seul soutien à l’industrie nationale ; mais prend en compte également les besoins de la consommation énergétique locale, et contribue au renforcement de la sécurité énergétique et sa durabilité.
De plus, ajoute la source, que le pays a pris des mesures importantes en vue de réduire sa dépendance des énergies fossiles traditionnelles pour s’orienter vers des ressources plus propres, sans impact sur l’environnement. Le document a énuméré 5 leçons que les pays riches en gaz devraient tirer de l’Algérie.
Développer davantage les structures de base et les infrastructures
Le succès de l’Algérie dans ce domaine, notent les rédacteurs du document, est dû en premier lieu à l’élargissement et au développement de ses structures de base et de ses infrastructures, qui ont connu, souligne la source, de grands investissements engagés par les pouvoirs publics. L’Algérie, souligne le document, a accordé une importance prioritaire pour développer le circuit des canalisations, intensifier les stations du gaz liquéfié et les stations destinées aux exportations du gaz vers les marchés mondiaux de façon plus efficace et plus performante, assurant que plusieurs pays comme le Mozambique et la Tanzanie pourraient adopter la même stratégie.
Planification à long terme et prise de décisions
Le deuxième point ayant contribué au succès de l’Algérie en la matière, selon le document, réside dans sa stratégie de planification à long terme, et son respect de la réalisation de ses projets stratégiques, rappelant que le géant pétrolier national, Sonatrach a déjà annoncé des investissements à hauteur de 40 milliards de dollars destinés aux opérations de forage, production, et le raffinage. Les rédacteurs du document, estiment que ce succès dans le domaine du gaz liquéfié est aussi le résultat et en grande partie de la réponse rapide de l’Algérie face aux orientations du marché gazier mondial, en exploitant sa position géographique stratégique pour s’ouvrir notamment sur le marché européen notamment l’Italie, la France et bien d’autres pays du vieux continent. Cette décision stratégique bien étudiée, a en outre, ajoute-t-on de même source, contribué à la consolidation de la place de l’Algérie dans la chaine d’approvisionnement mondial qui lui a permis de relever son agenda gazier. Dans ce cadre, les rédacteurs du rapport, affirment que des pays comme la Mauritanie, le Sénégal et le Mozambique pourraient s’inspirer du modèle algérien pour s’infiltrer dans les marchés régionaux en besoin du gaz.
Valoriser les compétences locales et créer de la richesse
L’autre atout de la stratégie algérienne consiste, selon le rapport, à l’importance donnée par les autorités algériennes au développement de ses ressources humaines pour ne plus compter sur l’apport de l’expertise étrangère. Cette approche, note-t-on de même source, a permis l’accélération du développement national et le renforcement des capacités du marché local, un autre indice, ajoute la source, sur lequel peuvent miser également les autres pays. Sur su point, le rapport, a indiqué que l’Algérie consomme localement son gaz, et investit dans les infrastructures pour transformer le gaz à d’autres énergies. Selon le rapport l’Algérie produit plus de 99 % de son électricité, ses stations énergétiques consomment 40 % du gaz, et 20% consommé par l’industrie.
Brahim O.
