Il faudra remonter dans le temps pour trouver trace à aussi inquiétante crise que traverse l’USMA, du moins depuis deux décennies. Et pour cause, tout est gelé dans ce club tant que son premier responsable, Ali Haddad, est incarcéré dans la prison d’El Harrach.
Cette réalité a été reconnue par le chargé de communication du club de la capitale, Amine Tiremane, qui persiste et signe néanmoins qu’il n y a pas encore le feu à la maison tout en exhortant toutes les composantes de la famille usmiste à mettre la main dans la main pour permettre à l’équipe d’adjuger le titre de champion, d’autant qu’elle compte encore 5 points d’avance sur son dauphin, et ce, avant cinq journées de la fin du championnat.
Par ailleurs, le même responsable a nié toute proposition de la part d’hommes d’affaires qataris qui auraient émis le vœu de reprendre la Société sportive par actions de la formation de Soustara, assurant que pour l’heure, tout fonctionne dans le club le plus normalement du monde, une manière pour lui de rassurer les joueurs et les inciter à rester concentrés uniquement sur le terrain malgré le fait qu’ils attendent toujours d’être payés depuis quelques mois.
En tout cas, si l’on se réfère aux joueurs eux-mêmes, pas question de laisser filer cette belle opportunité de s’offrir le titre après avoir dominé de la tête et des épaules le championnat depuis le début de la compétition.
C’est dire que les Rouge et Noir sont déterminés à mettre un terme à la mauvaise série de trois défaites de suite, dans trois derbies de la capitale, dont deux joués dans leur antre préféré du stade de Bologhine. Seulement, la mission ne sera guère facile en rendant visite samedi à l’ESS. Les Usmistes qui occupent la 1re place au classement général avec 45 points doivent obligatoirement stopper l’hémorragie car ils restent sur trois échecs consécutifs. Le rendez-vous du 20 avril face à l’ESS constitue un virage important pour l’équipe plus que jamais contrainte de réussir un bon résultat si elle veut rester sur la plus haute marche du podium.
Hakim S.
