Le ministère de la Santé a annoncé que les statuts particuliers des travailleurs du secteur seront publiés, au plus tard, à la fin de l’année en cours. «Ces statuts en cours d’élaboration seront publiés directement après leur adoption par les services compétents » a précisé la tutelle sur sa page officielle sur Facebook. Estimant que cela dénote de la « prise en charge totale des préoccupations des travailleurs du secteur et leur trace un meilleur parcours professionnel ». Le ministère de la Santé ajoute que cette publication intervient « conformément aux conclusions et décisions prises par les hautes autorités du pays relatives à l’ensemble des statuts particuliers des travailleurs du secteur de la Santé qui sont au stade final pour leur approbation et adoption ». Dans ce cadre, il est impératif de rappeler que le président de la République a ordonné, lors d’une réunion du Conseil des ministres, la révision des statuts particuliers de toutes les catégories professionnelles du secteur de la Santé, en œuvrant à promouvoir et moderniser la prise en charge hospitalière et les services de santé. Donnant également des instructions pour la mise en place d’un « système de travail interne pour les hôpitaux, à même d’assurer un suivi électronique des dossiers médicaux retraçant le parcours du patient, et de réduire la pression sur les médecins ». Le chef de l’État a souligné que « le principal problème du secteur de la Santé ne concerne pas la structuration, mais plutôt la gestion », relevant que la réforme « doit se poursuivre tout au long de l’année et non pas pendant une période définie ». Il a mis l’accent notamment sur l’importance de « motiver les médecins et les paramédicaux en créant une atmosphère socioprofessionnelle optimale, de manière à leur permettre d’exercer confortablement leurs missions et mieux accomplir leur devoir professionnel ». Signalant cependant, que les projets de révision des statuts particuliers des travailleurs de la santé en préparation sont attendus pour apporter des amendements importants dans la carrière professionnelle des médecins, des dentistes et des pharmaciens, avec la réduction du nombre d’années requis pour une promotion de 5 à 3 ans, la création d’un poste de médecin-major ainsi que d’autres avantages sociaux dont l’amélioration de la qualité de la prise en charge pendant les gardes et l’introduction de nouvelles indemnités. « Les revendications des personnels et des syndicats du secteur ont été débattues dans un cadre de concertation, de manière à permettre la prise en charge de l’ensemble des préoccupations des personnels du secteur de la Santé », avait indiqué le ministre dans une déclaration à la presse, en marge d’une visite d’inspection à des établissements de santé à Boumerdès en novembre 2022.
S. O.
