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SCOLARITÉ À BOUIRA : Quatre kilomètres à pied pour rejoindre l’école

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Ils sont plusieurs écoliers, en bas âge, issus de la ferme agricole Abdelaziz relevant de la commune de Raouraoua, à l’ouest de Bouira, qui sont contraints de parcourir, à pied, plus de quatre « longs » kilomètres quotidiennement pour rejoindre leurs bancs de classe dans une école primaire sise au chef-lieu de la commune.

Qu’il pleut ou qu’il neige, ces bambins se trouvent dans l’obligation de dégourdir les jambes pour prendre le tronçon de la route nationale joignant leur lieu d’habitation et leur école sans que personne ne trouve à redire. Cette «malheureuse » situation dure depuis toujours et la solution n’est certainement pas pour demain, car selon des sources locales aucun projet d’implantation d’une école primaire dans ce village n’est inscrit du moins jusqu’à présent. Les parents d’élèves en particulier et les villageois en général ne sont pas restés de marbre devant la « souffrance » de leur progéniture, ils ne cessent de réclamer à travers l’association agréée du village l’installation d’une école primaire dans leur village. En attendant qu’une oreille attentive ne soit tendue à cette doléance les bambins de ce village continuent de parcourir un parcours de combattant le long de l’année scolaire pour étudier. D’autre part, le village en question selon, quelques habitants, manque de plusieurs commodités indispensables. Il importe de souligner par ailleurs que la wilaya de Bouira est classée en pôle position au niveau national quant à l’exécution du programme présidentiel visant à l’amélioration des conditions de vie dans les zones d’ombre, c’est dire que même si les services concernés de la wilaya ne lésinent sur aucun effort pour venir en aide aux habitants des zones reculées beaucoup reste encore à faire sur ce registre. Revenant au « rêve » des écoliers et des villageois de la ferme Abdelaziz de la commune de Raouraoua, qui consiste en la réalisation d’une école primaire, les responsables concernés à leur tête le premier magistrat de la wilaya, qu’il faut le dire à fait de l’exécution du programme présidentiel en question sa priorité, doivent se pencher sur cette situation et prendre des mesures qui s’imposent afin de mettre un terme à une souffrance qui n’a que trop duré.
Omar Soualah

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