Accueil ACTUALITÉ SALAH GOUDJIL RÉAGIT À LA CAMPAGNE ANTI-KASSAMAN : « Les résidus de l’ancien occupant...

SALAH GOUDJIL RÉAGIT À LA CAMPAGNE ANTI-KASSAMAN : « Les résidus de l’ancien occupant sont toujours là »

0

Le président du Conseil de la nation, Salah Goudjil, a réagi, jeudi à Alger, aux propos provocateurs de la ministre française de l’Europe et des Affaires étrangères, Catherine Colonna qui, a qualifié « d’une autre époque », le rétablissement de l’hymne national algérien dans son intégralité en y réintroduisant le troisième couplet citant la France. Dans sa réponse, le président de la Chambre haute du Parlement, a tenu à rappeler, que la lutte armée pour l’indépendance du pays était dirigée contre « l’occupation française, tout en faisant la distinction entre l’occupant français et le peuple français », et que l’occupation de l’Algérie ne ressemble à aucune autre forme d’occupation, car, explique-t-il, il s’agit en fait d' »une colonisation de peuplement et d’extermination de tout un peuple ». Goudjil a déploré, le fait que certains parmi les milieux français n’avaient pas compris cela, affirmant que les « résidus de l’ancien occupant sont toujours là, et sont arrivés jusqu’à s’en prendre à l’hymne national (Kassaman). » Il a rappelé, dans ce contexte, que l’indépendance de l’Algérie « n’était pas chose aisée et le mérite revient aux vaillants moudjahidine et chouhada ayant mené la Glorieuse Guerre, loin d’un quelconque leadership, avec pour seul leitmotiv: Par le peuple et Pour le peuple », estimant que l’histoire de l’Algérie ne peut être écrite par d’autres, car, dit-il,  c’est les Algériens et eux seuls qui ont connu la colonisation et, par conséquent, « c’est à eux d’en consigner les faits ». « C’est eux qui ont rédigé la Proclamation du 1er Novembre 1954 qui est toujours de mise », a mis en avant le président de la Chambre haute du Parlement. Pour le président du Sénat, la visite du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, en Russie, est une fierté pour les Algériens, et les relations internationales ne sont pas des choses faciles. « C’est un autre test qui montre que l’Algérie est respectueuse et tient sa parole. C’est quelque chose que beaucoup n’aiment pas, et nous avons vu les réactions du colonialisme ancien, nouveau et renouvelé, et nous le répétons depuis le début », a-t-il souligné.
Le président du Conseil de la nation a indiqué, dans le même ordre d’idées, que « l’Algérie tend la main à tous les pays », et qu’elle est l’un des fondateurs du Mouvement des Non-alignés depuis la Conférence de Bandung en 1955. Une voie, dit-t-il, à laquelle l’Algérie tient toujours ce qui l’habilite, dit -t-il, à « assurer la médiation entre la Russie et l’Ukraine ».

Les engagements du Président sont « novembristes »
S’agissant de la stabilité dont jouit à présent l’Algérie depuis l’arrivée du président Tebboune, le président du Sénat, a affirmé, qu’elle constitue une source de fierté pour le pays, saluant, à l’occasion, le rôle de l’Armée nationale populaire (ANP), digne héritière de l’Armée de libération nationale (ALN), dans « la protection du pays et la préservation de sa stabilité », la qualifiant de « véritable fierté pour l’Algérie qui a une telle armée ».
Tout en qualifiant « d’historique », l’étape franchie par l’Algérie ces trois dernières années, le président du Conseil de la nation, a assuré que tous « Les acquis réalisés par l’Algérie » durant cette période, «  ont été remportés en toute liberté et souveraineté », soulignant que le pays n’a actuellement aucune dette extérieure et n’est dépendant d’aucune institution financière internationale, ce qui constitue, aux yeux du président du Sénat, une «  véritable indépendance » préservée par le président de la République.
Il a souligné, en outre, que tous les engagements du président Tebboune, « qui ont été concrétisés sur le terrain, sont imprégnés de la Proclamation du 1er Novembre 1954″et que le référendum sur la Constitution de 2020 avait eu lieu, lui aussi, le 1er Novembre 2020.
Il convient de rappeler que dans une interview exclusive accordée mardi à l’agence italienne « Agenzia Nova », le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ahmed  Attaf qui se trouvait alors en Italie dans le cadre de sa tournée européenne, s’est dit « étonné par le fait que la ministre française des Affaires étrangères ait cru pouvoir exprimer une opinion sur l’hymne national algérien », estimant que le propos relève plutôt de l’opportunisme politique.
Brahim O.

Article précédentSALON INTERNATIONAL DE LA PHARMACIE ET DE L’INDUSTRIE PHARMACEUTIQUE « ALPHARMA » : La numérisation pour contrôler le marché
Article suivantLE MINISTRE DE L’ÉCONOMIE DE LA CONNAISSANCE, DES START-UP ET DES MICRO-ENTREPRISES FIXE UN OBJECTIF : Créer 100 000 emplois d’ici deux ans !