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SAÏDA NEGHZA, PRéSIDENTE DE LA CGEA, à PROPOS DE LA FUITE DES CERVEAUX ALGÉRIENS : «Un frein à la croissance de l’entreprise locale»

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La présidente de la Confédération générale des entreprises algériennes, Saïda Neghza, a mis l’accent, hier, en Tunisie, sur « l’émigration de talents algériens vers l’étranger », d’où le fait de la fuite des cerveaux.

«Ce phénomène pourrait être un réel obstacle et frein à la croissance de l’entreprise algérienne, car celle-ci sera confrontée à une pénurie de compétences et de talents locaux», a indiqué un communiqué de la CGEA.
Mis sous le thème «Le dialogue entre le secteur privé et les gouvernements sur les politiques migratoires », l’atelier régional organisé par le Forum des entreprises du Forum mondial sur la migration et le développement (FMMD) en collaboration avec l’Organisation Internationale des employeurs (OIE) s’est clôturé, hier à Tunis. L’atelier qui s’est déroulé sur deux jours sous forme de workshop et de tables rondes, a connu la participation de la CGEA au Forum des entreprises en Afrique du Nord, ainsi qu’une délégation de chefs d’entreprises du secteur privé habilités à apporter leurs expertises afin de renforcer un dialogue public-privé et participer à l’élaboration des politiques migratoires, où les participants ont débattu plusieurs thématiques à savoir l’impact des politiques migratoires sur les activités des entreprises et le cadre juridique relatif à l’immigration.
Selon la même source, cette rencontre avait pour principaux objectifs d’adapter les cadres réglementaires dans le domaine de la formation de la obilité, du développement, de l’évaluation de la reconnaissance de la compétence aux besoins des entreprises, ainsi que d’établir des filières migratoires fonctionnelles et régulières qui contribueront à limiter les activités illégales, dont la corruption, et le trafic des migrants. Madame Neghza a appelé dans ce sens, « les représentants des gouvernements à faire participer le secteur privé dans l’élaboration des politiques migratoires », en prenant en considération « les préoccupations des pourvoyeurs d’emplois et des entreprise considéré comme étant acteurs majeurs dans le marché du travail », a conclu le communiqué.
Lilia Sahed

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