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SAHLI ÉVASIF SUR LA PRÉSIDENTIELLE PRÉVUE LE 4 JUILLET 2019 : «Il s’agit d’une suspension de ma candidature»

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Quelques jours après l’annonce de sa décision de «suspendre » sa candidature à l’élection du 4 juillet prochain, le secrétaire national de l’Alliance nationale républicaine (ANR), Belkacem Sahli, a défendu hier, lors d’une conférence de presse, de recourir à un tel choix.
Pour Sahli, qui insistait sur «une solution dans le cadre constitutionnel à la crise politique », dira que « la participation de l’ANR n’était pas abstraite, mais conditionnée par certaines exigences».
La décision à la dernière minute de ne pas prendre part au scrutin présidentiel est motivée, selon Sahli, par « la non garantie de certaines conditions pour réussir cette élection», et la non- prise en charge des revendications légitimes du Hirak, visant à «rassurer l’opinion publique et restaurer la confiance entre le Hirak et le Pouvoir en place». «Nous considérons que le plus important est d’entamer en urgence un dialogue consensuel pour installer la commission nationale d’organisation des élections », a-t-il affirmé. Regrettant qu’il n’a « pas été écouté par la classe politique », Sahli a considéré sa décision de ne pas aller au scrutin du 4 juillet par le fait qu’«il s’agit de suspension, et non pas de retrait ou de boycott».
« C’est une suspension de notre candidature, et ce, malgré que nous avions réuni les conditions légales», a affirmé Sahli, précisant que son parti a préféré récolter les voix des élus locaux, une manière d’esquiver la récolte des signatures auprès des citoyens, lesquels se sont opposées à cette élection, dès son annonce par le Chef de l’État, Bensalah. Devant l’échec apparent de l’élection du 4 juillet, Sahli a avoué enfin que le refus populaire du rendez-vous électoral du 4 juillet et le boycot de la majorité de l’opposition ont motivé sa décision, laquelle il l’avait prise, faut-il le préciser, à la dernière minute, soit quelques heures avant la fin légale du délai de dépôt des dossiers de candidatures.
Il se défendait que la décision initiale de participer à ces élections était motivée par le fait «d’éviter de faire des élections du 4 juillet une autre occasion perdue pour trouver une solution à la crise et éviter ainsi sa complication», faisant ainsi abstraction des données politiques fondamentales à l’origine de l’impossibilité de tenir cette élection, dont principalement à cause d’absence d’électeurs, dans le sillage du mouvement populaire pacifique. Pour le patron de l’ANR, malgré la «suspension» de sa participation à un scrutin, son parti et lui à sa tête  «continueront toujours à soutenir l’issue constitutionnelle par voie de vote » à la crise que traverse le pays, en ne manquant pas de préciser qu’il partage «  la vision exprimée par le commandement de l’ANP d’aller dans les très proches délais vers des élections présidentielles» a indiqué Sahli, en précisant que son parti partage également les demandes de l’Institution militaire relatives «à encadrer le Hirak avec le rejet des revendications irraisonnables» a déclaré Sahli, hier.
Hamid Mecheri

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