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Routes à Chlef : l’évitement de la ville d’Ouled-Farès opérationnel

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Lors de sa visite, en axoût 2013, Amar Ghoul alors, ministre des Travaux publics, puis, ministre de l’Aménagement du territoire, du tourisme et de l’Artisanat, aujourd’hui, a donné à Ouled Farés (10 km au nord de Chlef), le coup d’envoi des travaux de réalisation du projet d’évitement de cette localité. Les travaux, pour rappel, ont été confiés à un groupement d’entreprises, composé de Cosider pour les ouvrages d’art et l’EPTTRS Talbi Ali pour la partie route. Presque deux ans plus tard, les travaux ont été achevés et le tronçon à double voie a été ouvert à la circulation, la semaine dernière, au grand bonheur des automobilistes qui pourront désormais éviter le goulot d’étranglement qui se constituait dès les premières heures de la journée au niveau de cette localité. La nouvelle voie contourne l’agglomération d’Ouled-Farès et le pôle universitaire, sur une distance de 5 km. Par ailleurs, conformément à l’arrêté de la wilaya n° 906 du 7 mai 2015, règlementant la circulation à Ouled-Farès, il est fait obligation à compter de vendredi 15 mai à tous les conducteurs de camions et d’engins, dont le tonnage dépasse 2,5 tonnes, d’emprunter cet évitement. Toutefois, précise l’arrêté, ne sont pas concernés ceux chargés de l’approvisionnement en produits alimentaires et énergétiques, ainsi que les citernes d’eau. Cependant, si cette réalisation constitue sans nul doute une étape importante dans la recherche des voies et moyens de rendre plus fluide la circulation routière, sur l’axe reliant le chef-lieu de wilaya à Ténès, sur une distance d’une cinquantaine de kilomètres, il ne faut pas perdre de vue qu’il existe d’autres points noirs, à l’image de Chettia, de Bouzghaia ou Sidi-Akkacha. Le plus important embouteillage est observé au niveau du tronçon Sidi-Akkacha-Ténès (7 km). Sur ce dernier, c’est le calvaire pour ceux qui l’empruntent. En effet, cet axe à double voie est un passage obligé pour tout automobiliste ou camionneur. Aujourd’hui, il est complètement saturé à cause des centaines de camions qui rallient quotidiennement le port de Ténès en sus des usagers habituels. Cette situation va empirer en prévision de la saison estivale qui verra déferler sur les côtes chélifiennes des milliers d’estivants, de visiteurs ou de touristes. Pour y remédier, les autorités locales en coordination avec des ministres du gouvernement ont décidé, en 2012, de réaliser une autoroute reliant la ville de Ténès à la wilaya de Tissemsilt. Cependant, si, depuis, l’étude du projet est achevée et la base de vie des entreprises chargées de la réalisation de cette autoroute installée, il est important de signaler que jusqu’à ce jour les travaux n’ont pas encore démarré d’autant plus que deux tunnels de 800 mètres, chacun, figurent sur le plan de masse du projet. De toute évidence, pour cette année encore et dans l’attente de voir le projet autoroutier se concrétiser sur le terrain, les automobilistes désireux se rendre à Ténès doivent se prémunir de patience, car pour faire ce petit trajet de 7 km un minimum d’une heure est nécessaire.
Bencherki Otsmane

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