Accueil ACTUALITÉ RND : Tractations avant la tenue d’un congrès « décisif »

RND : Tractations avant la tenue d’un congrès « décisif »

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Le secrétaire général par intérim du parti RND, Azzedine Mihoubi, procédera, demain, à l’installation d’une commission nationale chargée de la préparation du congrès extraordinaire du parti, prévu les 19 et 20 mars prochains. En effet, cette commission est composée des membres du Conseil national et des membres des bureaux de wilayas, en plus de députés à l’Assemblée nationale populaire (APN) et des membres du Sénat. Les membres de cette instance devront fixer le calendrier des assemblées locales pour la désignation des délégués. Auparavant, le SG du parti et néanmoins candidat perdant aux élections présidentielles du 12 décembre avait donné des instructions à ses militants pour commencer les préparations du congrès extraordinaire du RND, à travers le maintien des réunions générales dans les wilayas, pour désigner leurs représentants et délégués qui seront présents à ce rendez-vous qualifié de « décisif » et d’« historique » pour le parti de l’ex-alliance présidentielle. Ceci, dans la mesure où le parti aura à élire ou à plébisciter le successeur d’Ahmed Ouyahia, qui se trouve incarcéré à la prison d’El Harrach pour affaires de corruption. Autrement, ce qui serait possible, le maintien et la confirmation de l’actuel secrétaire général par intérim. Ainsi ce congrès sera une occasion pour débattre la situation actuelle du pays sur tous les plans notamment les plans politique, social et économique. Pour rappel, lors des travaux de la session extraordinaire du Conseil national tenu le 10 janvier dernier, à l’hôtel El Riad Sidi Fredj (à l’ouest d’Alger), Azzedine Mihoubi a effectivement annoncé la tenue du congrès du RND les 19 et 20 mars prochains, expliquant le dépassement des délais statutaires en disant que « le congrès devait être convoqué dans les trois mois qui suivaient sa désignation intérimaire à la direction du parti le 20 juillet dernier par la parenthèse de sa participation à l’élection présidentielle du 12 décembre dernier ». En outre, il est à souligner que le parti, qui avait soutenu le cinquième mandat de l’ex-président Abdelaziz Bouteflika, vit actuellement une crise interne après le déclenchement du mouvement populaire pacifique le 22 février, notamment les appels à l’écartement des partis de l’allégeance présidentielle. Une crise qui a poussé le SG par intérim à exprimer récemment sa volonté et celle des militants du parti de changer le sigle (RND) de cette formation politique afin de rendre la confiance au peuple et de le réintégrer dans la vie politique. D’un autre côté, le RND a connu dans la même période, un désordre dans ses rangs où certains cadres se sont démarqués de la ligne partisane du parti et se sont rebellés contre la direction actuelle qui a pris  des mesures disciplinaires contre eux à l’instar de l’ex-porte-parole Seddik Chihab ». Des raisons pour lesquelles le RND demeure dans le « flou» en attendant ce congrès qui pourrait lui redonner vie.
Sarah Oubraham

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