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RÉVISION DE LA CONSTITUTION : Le Référendum fixé au 1er novembre prochain

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L’Algérie est à un peu plus de deux mois d’un tournant décisif peu ou prou comparable à l’élection présidentielle du 12 décembre 2019 qui a consacré Abdelmadjid Tebboune à la tête de l’état. Projet phare dans le mandat présidentiel de l’actuel locataire d’El Mouradia, le texte de la révision de la Constitution sera soumis au référendum le1er novembre prochain.

C’est ce qu’a indiqué hier, dans un communiqué la présidence de la République, dont la date de ce rendez-vous électoral a été décidée à l’issue d’une entrevue entre le président Tebboune et le président de l’ANIE, Mohamed Chorfi. « Le Président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a reçu ce jour Mohamed Chorfi, président de l’Autorité nationale indépendante des élections, qui lui a présenté un exposé sur les préparatifs en cours pour l’organisation des échéances électorales programmées, à commencer par le référendum sur le projet de révision de la Constitution », précise le communiqué.
Mais, avant de trancher la question, le chef de l’état a dû d’abord avoir le cœur net. Autrement s’assurer de la réunion des conditions nécessaires, du moins sur les plans organisationnel et logistique, dont les préparatifs réalisés par l’autorité électorale dirigée par Chorfi, laquelle a une première expérience pour le moins éprouvante, à travers l’organisation des présidentielleS du 12 décembre 2019. Ainsi, précise en ce sens la même source, « Au cours de cette rencontre et, à la lumière des consultations du président de la République avec les parties concernées, il a été décidé de fixer la date du 1er novembre 2020 pour la tenue du référendum sur le projet de révision de la Constitution ».
À rappeler que le chef de l’État a pris la décision de soumettre le texte par voie référendaire pour rétablir le peuple algérien dans son droit de dire « oui » ou « non » au sujet d’une question qui engage son avenir et celui de sa Patrie. Une voie de recours qui tranche avec le modus operandi adopté durant le règne de l’ex-président Bouteflika. En effet, les trois changements opérés dans la Constitution (2002-2008-2016) ont été soumis par voie parlementaire. Toutefois, et là encore, à s’interroger si le texte de la Constitution élaboré par le Comité d’expert dirigé par Ahmed Laraba devrait ou pas passer par le Parlement avant qu’il soit soumis au peuple pour le vote.
À priori, l’opinion publique en général et la classe politique et la société civile en particulier sont dans l’expectative de la publication de la mouture finale de l’avant-projet de révision de la Loi fondamentale du pays.
Farid G.

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