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RÉUNION DU COMITÉ DIRECTEUR DE L’AFRIPOL : L’expertise algérienne en matière de lutte contre le crime organisé mise en exergue

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Dans son allocution prononcée à l’occasion de l’ouverture des travaux de la 12e session de la réunion du Comité directeur du Mécanisme africain de coopération policière (AFRIPOL), le Directeur général de la Sûreté nationale (DGSN), M. Ali Badaoui,  a mis en exergue le rôle de l’Algérie dans le renforcement de la coopération avec AFRIPOL, à travers « l’appui multiforme » qu’elle apporte à ce mécanisme depuis sa création, au service de la coopération policière africaine, rappelant qu’AFRIPOL ‘ »s’est vu attribuer un siège doté de toutes les structures essentielles selon les normes internationales à la hauteur de ses missions ».  Cet appui n’est pas seulement logistique mais comprend également l’échange, avec cet organisme, de l’expérience et de l’expertise algérienne dans la lutte contre le terrorisme et le crime transfrontalier. Cette expérience, reconnue à l’échelle internationale fait de l’Algérie, un élément pivot dans la stratégie continentale de lutte contre toutes les formes de crime transfrontalier, comme l’ont souligné des organismes internationaux à l’instar d’Interpol ou d’Europol entre autres, qui n’hésitent pas à recourir aux conseils avisés de l’Algérie dans ce domaine. Les participants aux travaux de cette 12e session qui se tiennent depuis lundi ont examiné durant deux jours, « les moyens d’améliorer la stratégie sécuritaire d’AFRIPOL pour relever les défis sécuritaires auxquels le continent est confronté », ainsi que « le rapport relatif aux activités concrétisées par AFRIPOL en 2023-2024 ».  La rencontre a été également l’occasion de voir comment « renforcer les moyens de communication essentiels à l’échange d’informations entre les membres d’AFRIPOL ». Il a été également question des moyens à mettre en œuvre pour développer les capacités de ce mécanisme à faire face à la criminalité sous toutes ses formes.
Dans ce contexte, M. Ali Badaoui, a souligné l’engagement des pays africains à réaliser la sécurité, la paix et le développement durable dans le continent, appelant à poursuivre les efforts pour la mise en œuvre de la stratégie de l’Union africaine (UA) visant à lutter contre le terrorisme et toutes les formes de criminalité organisée qui menacent la sécurité, la stabilité et la prospérité du continent. Il faut préciser dans ce cadre que l’Algérie a toujours appelé à mettre en place une stratégie de lutte contre le terrorisme et le crime organisé qui va au-delà du strict aspect sécuritaire. L’approche algérienne s’appuie également sur la création de conditions de développement économique et social pour permettre aux populations des zones susceptibles d’être exploitées comme terreau pour le terrorisme et le crime organisé, de vivre dans de bonnes conditions et surtout de leur permettre d’échapper aux menaces des groupes terroristes ou aux promesses d’un avenir meilleur agitées par les barons de l’émigration clandestine. Cette réunion « intervient dans un contexte exceptionnel », a relevé M. Badaoui, soulignant la nécessité pour tout un chacun de faire preuve de vigilance face aux défis, enjeux et menaces sécuritaires que connaît le continent africain actuellement, notamment le terrorisme, le crime organisé transfrontalier, la cybercriminalité et la migration clandestine ». Il a mis l’accent, dans ce sillage, sur la nécessité de conjuguer les efforts et de renforcer la coopération policière sur la base de la concertation, du dialogue constructif, de la solidarité et de l’échange d’expériences, d’expertises et des meilleures pratiques pour relever les multiples défis auxquels le continent doit faire face.  Pour sa part, le Directeur exécutif d’AFRIPOL, Jalel Chelba, a insisté pour sa part sur « l’impératif de coordonner les efforts et d’échanger les expériences et les expertises. Il faut préciser que cette rencontre intervient alors que le continent, notamment la zone du Sahel fait face à des tensions alimentées par une instabilité politique croissante depuis des mois, et un regain d’activité des groupes terroristes qui ont étendu leur zone de nuisance pour toucher aussi bien le Mali, le Niger que le Burkina Faso.
Slimane B.

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