Accueil ACTUALITÉ RÉSEAUX ÉLECTRIQUES EN ALGÉRIE : 15 000 km linéaires et 300 postes...

RÉSEAUX ÉLECTRIQUES EN ALGÉRIE : 15 000 km linéaires et 300 postes à réaliser d’ici 2028

0

Au vu des changements importants opérés par le processus de transition énergétique, les travaux de la deuxième conférence algérienne des grands réseaux électriques ont débuté, hier, à Alger, ayant pour thème «réseaux de transport à l’ère de la transition énergétique». Le ministre de l’Énergie, Mustapha Guitouni qui devait donner le coup d’envoi de cette manifestation scientifique, a finalement fait faux bond…
Dès le coup d’envoi des travaux, le président de l’association des réseaux électriques à haute tension en Algérie (ARELEC), Raïs Abdelhamid a indiqué, dans son allocution, que «cette conférence se veut un espace de partage de connaissances et d’expériences», soulignant que «les conditions actuelles du secteur énergétique, rendent nécessaire la construction et le développement de réseaux performant, intelligent et surtout respectueux de l’environnement.» Avant de poursuivre : «le réseau de transport de l’électricité est considéré comme le noyau d’un système électrique, représentant un maillon primordial dans le processus de transition énergétique», a-t-il dit, avant de poursuivre «tous les efforts que nous accomplissons pour la performance du réseau ne seront pas porteurs de résultats durables s’ils ne sont pas partagés par l’ensemble des parties prenantes industriels et scientifiques.»
De son côté, le P.D.G du groupe Sonelgaz, Mohamed Arkab a indiqué pour sa part que «la demande en énergie électrique, enregistrée durant ces dernières années, a connu une augmentation importante», précisant que «les prévisions énergétiques à l’horizon 2028 confirment cette tendance.» Pour répondre à cette demande, il ajoute que «le développement du réseau de transport de l’électricité prévoit, au cours des dix prochaines années, la construction de plus de 15 000 km de réseau haute et très tension et 300 postes de transformation électrique .
Il est à retenir les différents projets consistants d’installation et raccordement de capacités de production à travers les énergies renouvelables, en particulier le photovoltaïque», a-t-il affirmé dans un point de presse. Interrogé sur la possibilité d’aller vers une énergie renouvelable et qui respecte l’environnement, Arkab dira que «l’Algérie possède la plus grande centrale de photovoltaïque en Afrique, elle se situe au niveau de Laghouat, elle fait 60 mégawatt. Aussi, une autre à Djelfa qui fait 53 mégawatt qui est connectée sur le réseau de l’énergie», ajoutant dans ce registre que «la réalisation de 22 centrales, a renforcé la capacité de production énergétique.» Restant sur le même sujet, le P.D.G de Sonelgaz a fait observer que «l’Algérie fait face à une forte demande en énergie électrique qui nécessite un besoin nouveau en capacité de production», il a précisé que «l’Algérie a réussi de produire plus de 19 000 mégawatt, grâce à l’utilisation de nouvelle technique, et l’implication de la digitalisation et le numérique», a-t-il indiqué.
Concernant les moyens de la politique de son groupe, ce responsable a assuré que «Sonelgaz a élaboré un plan bien planifié sur toutes les parties y compris la partie financière. Nous avons priorisé nos ouvrages, grâce au soutien de l’État.» En affirmant que «tous les projets et réseaux de transport qui sont nécessaires pour le développement du secteur de l’Énergie ont connu des débuts de réalisations et de mises en services et ce, pendant les périodes de crise financière qu’a connues le pays depuis 2015», a conclu le P.D.G de Sonelgaz.
Med Wali

Article précédentAMÉLIORER LA COMPÉTITIVITÉ DES ENTREPRISES ET CRÉER LA RICHESSE ET L’EMPLOI : 700 exposants au Salon Djazagro 2019
Article suivantENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR : Hadjar veut renforcer les relations avec la Russie