Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Tahar Hadjar, a déclaré que tous les moyens ont été mobilisés pour réussir le processus de l’opération d’inscription à l’université des nouveaux bacheliers. Le ministre a déclaré que le suivi électronique de l’opération d’inscription fait état de l’orientation de 56,59% des lauréats du Baccalauréat vers leurs premiers choix. À cet effet, il a été donc relevé qu’un lauréat sur deux a eu le premier choix exprimé. D’autre part, Hadjar a déclaré que la rentrée universitaire s’annonce très chargée. Selon lui, quelque 1,5 million d’étudiants universitaires sont attendus, soit une augmentation de 200 000, se traduisant par un taux d’environ 17,5%, comparativement aux chiffres de l’année universitaire précédente. D’autre part, il a été signalé que 1 400 000 étudiants concernent le cycle de graduation, environ 50 000 sont dans la post-graduation et près de 50 000 sont inscrits dans l’Université de la formation continue (UFC). Selon un rapport établi sur la préparation de la prochaine année scolaire, ces étudiants seront reçus dans 49 universités, 10 centres universitaires, 20 écoles doctorales et 7 écoles normales supérieures, à l’échelle nationale. Ce réseau sera renforcé par plus de 75 000 nouvelles places de formation, a ajouté la même source. Le nombre de professeurs d’université sera également renforcé par le recrutement de 4 600 nouveaux enseignants, qui seront ajoutés aux enseignants au nombre de 52 500 universitaires actuellement, y compris les 5 500 professeurs d’université en plus des 11 500 enseignants. Quant à l’hébergement, le secteur recevra 50 000 nouveaux lits dans l’année scolaire 2015 à 2016, ce qui porte la capacité totale à près de 680 000 lits, répartis sur 394 résidences universitaires. Suite au débat, lors de la réunion du Conseil des ministres, le président Abdelaziz Bouteflika a souligné dans son discours la nécessité, pour le gouvernement, de soutenir l’intensification du réseau universitaire par un soutien éducatif de haut niveau. D’autre part, Hadjar a annoncé qu’une conférence nationale d’évaluation du système licence-master-doctorat (LMD) se tiendra la fin de l’année en cours. Dans une déclaration à la presse en marge de sa visite d’inspection dans la wilaya d’Oran, il a indiqué que cette conférence, qui verra la participation de toute la famille universitaire, a pour objectif l’évaluation du système LMD, après dix ans de son application. À cet effet, il a affirmé qu’il n’y a pas d’amendements dans ce système d’enseignement. Plusieurs thèmes seront débattus lors de cette rencontre, dont essentiellement ceux inhérents à la lecture juridique des textes de lois et la gestion du système LMD, l’unification des programmes et cursus des 1ers et 2es cycles, et le rôle des comités pédagogiques nationaux. Par ailleures, Hadjar a relevé une augmentation du nombre d’étudiants cette année, d’où le besoin, a-t-il dit, des infrastructures pour juguler cette tension, et en procédant au recrutement de 3 000 enseignants universitaires. Le ministre a fait savoir, dans ce sens, qu’il y a 54 000 enseignants qui encadrent 1,5 million d’étudiants, soit un enseignant pour 22 étudiants ce qui est compatible avec les normes internationales, signalant toutefois un surplus dans une filière et un déficit dans une autre. Le ministre a ajouté que son département peut améliorer l’encadrement des modules ayant un déficit. Il s’est enquis, lors de sa visite dans la wilaya, du déroulement de l’opération d’inscription des nouveaux bacheliers à l’Université des sciences et technologie Mohammed-Boudiaf d’Oran, qui prévoit accueillir 6 000 nouveaux étudiants durant l’année universitaire en cours, et au niveau de la faculté de médecine de l’Université d’Oran. De plus, il a indiqué que le secteur enregistrera à l’issue des sessions de juin et de septembre environ 288 000 nouveaux diplômés, dont 185 000 titulaires d’une licence du système LMD. D’autre part, il a été relevé que 75% de ces nouveaux titulaires de licence poursuivent leurs études dans le cycle du master. Dans ce cadre, le ministre a indiqué que 50% de l’enveloppe budgétaire de son ministère seront consacrés aux étudiants en doctorat et master 2. Le doctorat devrait aussi devenir une norme nationale pour enseigner à l’université algérienne. Il a ajouté qu’il y a lieu d’envisager à multiplier les partenariats avec les universités étrangères. Dans ce contexte, il a précisé que la lettre d’accueil exigée par ces universités ne sera plus de mise, puisqu’elle porte atteinte à la souveraineté nationale. Le ministre a ajouté que 1,38% des lauréats sont représentés par ceux qui veulent suivre des formations en dehors du secteur de l’enseignement supérieur et les étudiants universitaires. Comme il a souligné, dans le même sillage, que 76,96% des admis ont eu un des trois choix exprimés, 85,28% ont eu l’un de leurs cinq choix, alors que 95,75% ont été orientés vers l’un de leur dix choix. S’agissant des inscrits qui n’ont été affectés à aucun de leurs dix choix, le ministre a, par ailleurs, indiqué que le taux ne dépasse pas 4,25%, ajoutant qu’un onzième choix leur a été proposé, en tenant compte des notes obtenues dans les épreuves. Par conséquent, le ministre veut faire de l’université algérienne une université développée, à l’image des universités du monde. À cet effet, il s’est dit convaincu que l’université algérienne se taillera une place parmi les universités internationales de renom, grâce aux compétences scientifiques qu’elle recèle et aux potentialités énormes mises à sa disposition par l’État.
Lazreg Aounallah
Mr le ministre nous,étudiants en formation continue (ufc) a l’université de laghouat ,sollicitons votre haute bienveillance de nous permettre a poursuivre nos études universitaires après l’obtention d’un DEUA; ceci dit que, après la formation la majorité d’entre nous se trouve confrontes au chômage et, paradoxalement a nos vœux de volonté a poursuivre nos études …
A cet effet, nous vous signalons que la majorité des étudiants n’ont pas eu la chance de décrocher le bac scolarise ni même s’intégrer dans le monde du travail. Nous vous en serons très reconnaissants a votre aimable intervention.
Monsieur le ministre, nous étudiants en formation continue (UFC) a l’université de laghouat, sollicitons votre haute bienveillance de nous permettre a poursuivre nos études universitaires après l’obtention d’un DEUA ;ceci dit que, après la formation la majorité d’entre nous se retrouves hélas confrontes au chômage et, paradoxallement a nos vœux de volonté a poursuivre nos études…
A cet effet, nous vous signalons que n’ayant pas décrocher le bac scolarise ni même s’intégrer dans le monde du travail. Nous serons très reconnaissants de votre aimable intervention a poursuivre nos études.