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Réactions après le décès de Hocine Aït Ahmed

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Suite au décès de Hocine Aït Ahmed, l’un des dirigeants de la Révolution du 1er novembre 1954, décédé mercredi en Suisse à l’âge de 89 ans, plusieurs personnalités politiques et nationales ont souligné jeudi que l’Algérie a perdu un leader historique et une référence dans le combat et la défense de l’unité nationale. Le Secrétaire général de la Ligue des États arabes, Nabil El Arabi a estimé que l’Algérie et la nation arabe ont perdu en la personne du militant Hocine Ait Ahmed l’un des grands dirigeants historiques de la Révolution du 1er novembre 1954 qui a mis fin au colonialisme en Algérie et servi d’exemple aux mouvements de libération dans les pays du tiers-monde. Pour sa part, le président de l’Assemblée populaire nationale (APN), Mohamed Larbi Ould Khelifa a souligné jeudi que l’Algérie a perdu l’un des symboles de son Histoire contemporaine et un homme qui a consacré sa jeunesse à la lutte pour l’indépendance du pays. Dans un message de condoléances, Ould Khelifa a indiqué que l’Algérie a perdu l’un des symboles de son Histoire contemporaine qui a consacré toute sa jeunesse au combat pour l’indépendance de l’Algérie, en tant que militant, dirigeant et représentant de l’Algérie dans les fora internationaux. Amar Saâdani, secrétaire général du FLN a déclaré au siège du FFS que le défunt est l’un des symboles de l’Algérie. Un symbole historique du Maghreb. Il a lutté contre le colonialisme. L’Algérie était toujours dans son cœur. Il est mort avec l’Algérie dans son cœur. C’est un exemple de sacrifice. Un moudjahid qui a vécu pour l’Algérie. Pour sa part, l’ex-président du MSP, Bouguerra Soltani a rendu hommage au défunt, soulignant que Hocine Ait Ahmed était un homme politique qui a su concilier entre le combat politique et l’unité nationale. Il a ajouté que le défunt adoptait la souplesse dans son action d’opposant et considérait l’État et la souveraineté nationale une ligne rouge à ne pas franchir. De son côté, la présidente du parti de la Justice et du manifeste, Naïma Salhi a souligné que le défunt est un héros de la révolution et l’un de ses artisans, appelant à la préservation du legs laissé par ce chef historique à travers la préservation de la stabilité de l’Algérie. Le président du parti Fadjr Jadid, Tahar Benbaibèche, a estimé que l’Algérie a perdu un grand homme et un militant politique, soulignant que le combat ne s’arrêtera pas avec la disparition d’Aït Ahmed mais se poursuivra pour défendre l’intérêt national. Pour sa part, Ahmed Ouyahia, secrétaire général par intérim du RND, a déclaré qu’Aït Ahmed est l’un des pères de la guerre de Libération et premier militant pour la liberté et la démocratie depuis 1963. Liamine Zeroual, ex-président de la République a déclaré que l’Algérie vient de perdre aujourd’hui un symbole et un grand patriote. Il était symbole d’abnégation, de rigueur, de ténacité, et surtout, de moral. Sa vie s’est toujours confondue avec son pays présent à tous les instants dans son cœur. Puisse-t-il inspirer la jeunesse algérienne ! Le Rassemblement action jeunesse (RAJ) se dit attristé et très peiné par le décès de Hocine Ait Ahmed, figure emblématique du Mouvement national pour l’indépendance de l’Algérie, militant engagé, déterminé et infatigable. Il a ajouté que l’Algérie est orpheline aujourd’hui de l’un de ces monuments. Le président du Forum des chefs d’entreprise (FCE), Ali Haddad a déclaré quant à lui que l’Algérie vient de perdre un grand homme et un révolutionnaire qui a consacré sa jeunesse voire toute sa vie à l’Algérie. Pour sa part, l’ancien ministre et président de l’Union des forces démocratiques et sociales, Noureddine Boukrouh, a salué les qualités du défunt, appelant les Algériens à tirer les leçons du parcours du leader Ait Ahmed pour l’édification d’un État démocratique. D’autre part, Abderrazak Makri, président du MSP a déclaré que Hocine Aït Ahmed a mené deux combats. Le premier est le combat pour l’indépendance. Il est parmi les planificateurs, les organisateurs et les meneurs de la Révolution algérienne. L’autre combat de Hocine Aït Ahmed est celui pour la démocratie, les libertés et les droits de l’Homme après l’indépendance. Le MPA (Mouvement populaire algérien) a déclaré que l’Algérie vient de perdre le dernier fondateur du FLN historique. Le défunt a été l’exemple du militant infatigable pour l’indépendance de son pays et la construction d’un État démocratique. L’Algérie lui sera éternellement reconnaissante pour ses combats et ses sacrifices. Pour sa part, Louisa Hanoune, Secrétaire générale du Parti des travailleurs(PT) a déclaré qu’Aït Ahmed n’appartient pas à son parti où à sa famille uniquement. Il appartient à tout le peuple algérien. Sa disparition intervient, hélas, dans un moment extrêmement difficile pour l’Algérie. Il a milité pour la libération de l’Algérie et pour la démocratie et les droits de l’Homme dans notre pays. Il a milité pour tous les attributs de la souveraineté nationale. C’est un exemple de continuité, de militance, de combativité et d’engagement politique. Il a vécu propre et il est mort propre. Il mérite toute la glorification. Nous nous inclinons devant ce monument historique et de militantisme. Il incarné notre histoire de la Révolution, de l’avant-révolution et d’après-l’indépendance. Saïd Sadi sur sa page Facebook a déclaré que la vie de Hocine Aït Ahmed se confond avec le destin du peuple algérien. Il faisait partie des rares dirigeants qui voulaient conjuguer l’action et la réflexion. Il avait eu une autre préoccupation : transmettre à la jeunesse des témoignages utiles pour la compréhension des séquences troubles ou complexes du mouvement national. Avec sa disparition se tourne une des pages les plus éclairantes de la Révolution algérienne. Me Ali Yahia Abdenour a déclaré qu’Aït Ahmed était un démocrate qui était pour un État de droit, pour la souveraineté du peuple et pour la citoyenneté. Cela veut dire qu’il était pour que le peuple, par des élections libres et transparentes, désigne ses représentants à toutes les institutions élues de l’État depuis le maire jusqu’au président de la République. Mokdad Sifi, ancien chef du gouvernement a déclaré qu’avec la mort d’Aït Ahmed, l’Algérie de Novembre se retrouve orpheline. Au-delà du défenseur de la démocratie et des droits de l’Homme, il a laissé un exemple vivant et un message incandescent à la Nation algérienne et particulièrement à la jeunesse de ce pays pour continuer à lutter pour une Algérie libre et démocratique. Que Dieu l’accueille en Son Vaste Paradis et soutienne sa famille et ses compagnons. Nourredine Benissad, président de la LADDH a déclaré que l’Algérie vient de perdre un de ses meilleurs enfants, un homme dont la vie s’est confondue avec l’histoire de son pays. Militant infatigable pour l’indépendance de l’Algérie, du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, pour la démocratie et les droits de l’Homme dans son pays. Hocine Aït Ahmed nous quitte mais lègue à tous les Algériens notamment les plus jeunes tout un patrimoine de valeurs et de principes d’un homme au service des causes justes. Il voulait que son pays soit indépendant mais aussi un pays à l’avant-garde de la démocratie et du respect des droits de l’Homme. Réda Malek a déclaré pour sa part qu’Aït Ahmed est une grande figure de la Révolution qui vient de s’éteindre. Tout ceux qui l’ont connu reconnaissent son attachement à l’idéal de cette révolution qu’il a incarné avant le déclenchement du 1er novembre 1954 et qu’il a continué à incarner jusqu’à son dernier souffle. Même en exil, Hocine Aït Ahmed a continué à défendre de façon exemplaire cette idée qu’il avait et qu’il voulait voir s’appliquer et devenir effective. L’idée d’une Algérie républicaine, démocratique et de progrès. Tout cela faisait partie de sa personnalité. On lui a reproché parfois sa trop grande fierté personnelle. En réalité, c’est une fierté qu’il avait pour l’Algérie elle-même. Mouloud Hamrouche, ancien chef du gouvernement a déclaré qu’il est extrêmement affligeant d’apprendre la nouvelle du décès d’un homme comme Aït Ahmed dont le nom et le parcours se confondent avec la renaissance de l’Algérie. Très ému, il ajoute qu’Aït Ahmed est le modèle de la ténacité de la sincérité et du militantisme. Zohra Drif Bitat, moudjahida et sénatrice a déclaré qu’Aït Ahmed est une grande figure du mouvement nationaliste qui s’est éteinte et reste l’un des pionniers de la Révolution algérienne. Il a voué sa vie au combat pour la libération des peuples. Aït Ahmed est décédé loin de son pays. Sid Ahmed Ghozali, ancien chef du gouvernement, a déclaré que pour les Algériens et surtout pour ma génération, c’est le dernier chef historique qui disparaît. Abdelaziz Belkhadem, ex-Secrétaire général du FLN et ancien chef du gouvernement a déclaré que l’Algérie vient de perdre aujourd’hui un grand nationaliste. Une personnalité qui s’était totalement dévouée à servir l’Algérie et la démocratie. L’homme a milité pour l’indépendance du pays. Il a poursuivi son combat pour la démocratie après l’indépendance. Aït Ahmed est le pionnier de la réconciliation nationale, du dialogue. Vivant, il avait milité contre l’exclusion. L’Algérie vient de perdre un grand homme. Mohcine Belabbas, président du RCD a déclaré que c’était un militant de l’indépendance, de la liberté, de la démocratie et des droits de l’Homme. Il fait partie des personnalités historiques les plus emblématiques de l’Algérie. Il a payé cher ses positions après l’indépendance. Il reste un repère pour beaucoup d’Algériens. Par conséquent, Mohamed Nebbou, premier secrétaire du FFS, a déclaré que la dépouille de Hocine Aït Ahmed sera rapatriée le jeudi 31 décembre et une veillée de recueillement aura lieu au siège national du parti à Alger. Il sera inhumé le 1er janvier 2016 dans son village natal, dans la commune d’Aït Yahia à Ain El Hammam, wilaya de Tizi-Ouzou.

Lazreg Aounallah et APS

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