L’Union générale des patrons algériens a participé, la semaine passée, au sommet économique Turco-arabe, co-organisé par le ministère de l’Économie turque et l’entreprise « Trap-Expo » à Istanbul en Turquie. L’objectif de cette manifestation internationale, qui a regroupé des investisseurs et des chefs d’entreprises de la Turquie et des pays arabes, est d’identifier et de renforcer les opportunités de coopérations. Ali Chaïeb, président de l’Union générale des patrons algériens a indiqué, hier, au Courrier d’Algérie que : «Le développement des exportations hors hydrocarbures en Algérie est au centre d’une attention particulière des pouvoirs publics qui ont mis en place des mesures d’encadrement destinées à promouvoir la production algérienne sur les marchés extérieurs. Lors de cette foire, nous avons représenté la délégation algérienne afin de commercialiser certains produits algériens, et surtout de mettre en valeur tout ce qui est produit en Algérie. Au même temps, nous essayons d’encourager l’opération d’exportation en Turquie.» Dans ce sillage, il ajoute : «Ce rendez-vous est une opportunité importante pour les entreprises algériennes de s’ouvrir aux marchéx turc, européen et arabe afin de conquérir d’autres marchés dans le monde.
Il est à noter que le marché turc est appelé à évoluer grâce au renouvellement du système généralisé de préférences, qui permet de bénéficier de certains avantages pour les investisseurs algériens et étrangers. La disposition du gouvernement turc à accorder plus de facilités aux investisseurs dans les différents domaines et d’encourager les opérateurs économiques à investir en masse», dira notre interlocuteur. «Nous sommes disposés à promouvoir le produit algérien, lors de cette manifestation économique internationale, comme il est de notre devoir de mettre en valeur ce que nous produisons afin de permettre aux hommes d’affaires d’investir dans certains secteurs économiques stratégiques, vu que l’État a levé toutes les contraintes administratives», soulignera le président de l’UGPA. Il reconnaît que la réussite de cette mission nécessitera du temps, citant au passage celles lancées dans divers pays visant le même objectif pour encourager les investisseurs algériens à opter pour les produits fabriqués localement afin de les exporter par la suite. Dans une définition plus large, Ali Chaïeb a indiqué que «le produit national est celui qui contribue à réduire les importations, à créer des emplois, à augmenter les recettes fiscales de l’État et participer à la hausse de la part de la production industrielle dans le PIB pour atteindre l’objectif de 15% dans les prochaines années. Avant de conclure, Chaïeb a précisé que : «L’exposition se décline en deux volets différents, consacrés aux produits de la construction et le désign intérieur, aux textiles. Alors qu’au deuxième, il s’agit de l’investissement et la réalisation des projets de bâtiment. Ces deux secteurs d’activité sont appelés à faire la promotion du «made in Algeria» dans plusieurs domaines, tels que l’électrique, l’électronique, l’électroménager, l’agro-alimentaire et d’autres produits artisanaux comme la céramique, le tapis.»
Med Wali B.