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3 décembre 2023
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PRISONNIERS SAHRAOUIS DE GDEIM IZIK : Dix ans de détention arbitraire

Plusieurs organisations internationales de défense des droits de l’Homme ont appelé  à la libération immédiate des prisonniers politiques sahraouis du groupe Gdeim Izik, en détention arbitraire depuis 2010 dans les prisons marocaines, réclamant des enquêtes indépendantes sur les allégations de tortures subies.  « Le 8 novembre 2020, 19 des militants sahraouis arrêtés à la suite du démantèlement du campement de Gdeim Izik auront passé dix années en prison. Une détention arbitraire prononcée suite à un procès inéquitable et des allégations de torture », ont dénoncé dans un communiqué l’Action des chrétiens pour l’abolition de la torture (ACAT) et l’Observatoire pour la protection des défenseurs des droits de l’Homme.  « Il est plus que temps pour le Maroc de libérer les prisonniers de Gdeim Izik. Le caractère arbitraire de leur détention est flagrant, comme le rappelaient d’ailleurs les experts des Nations unies : aveux obtenus sous la torture, absence d’enquête indépendante sur les allégations de torture, non-respect du droit de la défense durant les procès », s’indigne Bernadette Forhan, présidente de l’ACAT-France, citée dans le communiqué.  Elle a soutenu que « l’instrumentalisation de la justice pour criminaliser toutes les revendications qui s’élèvent dans le royaume, qu’elles soient territoriales ou sociales, doit cesser ». De son côté, Hafidha Chekir, vice-présidente de la Fédération internationale pour les droits humains (FIDH), a réitéré sa condamnation « avec la plus grande fermeté la détention arbitraire des prisonniers de Gdeim Izik, en ce qu’elle ne semble viser qu’à empêcher ces derniers d’exercer leurs activités légitimes de défense du droit à l’autodétermination du peuple sahraoui ».  « Nous demandons la libération immédiate et inconditionnelle de tous ces prisonniers », a-t-elle lancé. Pour le secrétaire général de l’Organisation mondiale contre la torture (OMCT), Gerard Staberock, « la décision attendue ces prochains jours est l’opportunité pour le Maroc de se conformer enfin à la décision du Comité contre la torture rendue en 2016 et de mettre en œuvre les recommandations d’autres instances onusiennes ».
M. B.

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