La campagne d’intox et de désinformation à l’égard de l’Armée nationale populaire dirigée depuis l’étranger et exécutée par certains indus-journalistes, auxquels on reconnait tout de même le statut de mercenaires médiatiques au service de leurs maîtres ennemis de l’Algérie, sévit mais en vain. Et pour cause, les auteurs sont assez souvent vite démasqués par les réponses cinglantes de l’ANP.
En effet, depuis quelques jours on assiste aux aboiements de ceux qui croient tenir une révélation et selon laquelle le général-major Meftah Souab serait « en fuite à l’étranger », voire même sous le coup de « poursuites judiciaires ». Or, explique le ministère de la Défense nationale dans un communiqué-démenti, cet ancien commandant de la 2e Région militaire était dans un hôpital d’un pays européen pour des soins, et ce depuis février 2020 jusqu’à son retour, ce mardi en Algérie. Ce séjour médical est pris en charge par les services de la santé et du service social du MDN. Actuellement encore, ce haut gradé de l’ANP, sur recommandation de ses médecins traitants, poursuit son traitement à l’hôpital militaire de Aïn-Naâdja.
« Certains individus en fuite à l’étranger qui s’adonnent à la désinformation et à la diffamation ont diffusé des informations mensongères conçues dans leur imaginaire, prétendant que le général-major Meftah Souab, ancien Commandant de la 2e Région militaire était en fuite dans l’un des pays européens et qu’il fait l’objet de poursuite judiciaire en Algérie », dénonce avec énergie l’Institution militaire, qui dément « catégoriquement ces allégations véhiculées par ces pseudo-journalistes, eux-mêmes poursuivis par la justice algérienne et en état de fuite à l’étranger, qui s’adonnent aux pratiques du chantage et de la désinformation pour induire en erreur et orienter l’opinion publique servant leurs objectifs malsains».
Autrement dit, le MDN a souligné que « le général-major Meftah Souab a bénéficié d’une prise en charge par les services de la santé et du social du ministère de la Défense nationale, pour des soins médicaux au niveau de l’un des hôpitaux d’un pays européen depuis février 2020, et qu’il n’a jamais quitté cet hôpital pour des soins dans un autre pays jusqu’à son retour en Algérie, le 04 août 2020, après que ses médecins traitants lui ont préconisé de poursuivre son traitement à l’Hôpital Central de l’Armée « Mohamed-Seghir Nekkache » à Aïn-Naâdja».
Enfin, le MDN, qui condamne fermement ces pratiques pernicieuses « prendra les mesures juridiques adéquates pour poursuivre ces individus en justice».
Farouk Bellili
