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PREMIER MARDI DE MOBILISATION DU MONDE UNIVERSITAIRE APRÈS LA FIN DES VACANCES : «Non à Bensalah, Bedoui et Belaïz !»

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Tous les regards sont braqués ce jour sur la capitale, c’est aujourd’hui que se tiendra la réunion des deux chambres pour validation de la vacance de la présidence, et la désignation du président du Senat, à la tête de l’État, selon l’application de l’article 102. Mais c’est aussi la journée du rendez-vous habituel de la mobilisation du monde universitaire, étudiants et enseignants, le premier, après la reprise des cours universitaires, augurant une plus forte présence des étudiants, à la marche, notamment, à la Capitale, Alger. Une semaine après la démission de l’ex-président Abdelaziz Bouteflika et après trois jours du septième vendredi du mouvement populaire pacifique à travers le pays, qui a eu pour mot d’ordre principal : le départ des trois « B » : Bensalah, Bedoui et Belaïz, le rassemblement des étudiants aujourd’hui, à travers le pays, réitéra ce slogan, à l’occasion notamment de la réunion, aujourd’hui, des deux chambres du Parlement, au Palais des Nations, à Alger. Un mardi estudiantin qui s’annonce pas comme les autres ; le monde universitaire compte faire entendre sa voix, pacifiquement, pour dire « non au 3 B » pour amorcer, selon le monde universitaire, «la période de transition sans les anciennes figures pour changer le système politique en place ». Le rendez-vous verra, selon le monde universitaire, à travers les réseaux sociaux, «une grande mobilisation» outre le fait que la journée d’aujourd’hui sera l’occasion aussi de réitérer l’engagement des étudiants et les enseignants universitaires «à soutenir le mouvement populaire pacifique et porter la voix du peuple».
L’application de l’article 102, «boudée par le monde universitaire» comme nous l’a souligné, hier, un étudiant en science-po, Hamid, qui nous précise que «notre mobilisation se poursuit dans le sillage de la continuité de la mobilisation du mouvement populaire pacifique, pour le changement du système politique en place», notamment, nous lance-t-il, «par le départ des 3B (Bedoui, Bensalah et Belaïz NDLR)». Poursuivant, l’étudiant, dira que «pour le monde universitaire, la réunion aujourd’hui des deux chambres du Parlement est un non-évènement» car, explique-t-il, «le peuple veut choisir son gouvernement de transition, nous ne faisons pas confiance aux anciennes figures du système». Hamid nous a affirmé que les étudiants comme leurs enseignants «rejettent l’application de l’article 102, car celui-ci ouvre la voie à une transition de 90 jours, sous la présidence de Abdelkader Bensalah, Nourredine Bedoui et Tayeb Belaïz». Rappelant que le monde universitaire, est une partie du peuple algérien, il nous a affirmé que « la volonté des étudiants et de leurs enseignants est à l’exemple de celle de l’ensemble du peuple, déterminé à en découdre avec le système politique en place » et partant, il affirme que « la transition doit se faire de façon neutre, sereine, sans la participation des figures du système».
Mohamed Amrouni

ABDELHAFID MILAT, PDT DU CNES, SUR
LES APPELS À LA GRÈVE
«Une tentative de démobiliser
le monde universitaire»
Joint hier par nos soins, pour avoir de plus amples informations sur les appels à la grève du monde universitaire, notamment, via les réseaux sociaux , le président du Conseil national des enseignants du supérieur (Cnes), Abdelhafid Milat a, d’emblée, accusé , selon son propos « des parties de vouloir briser le mouvement universitaire », sans citer les parties auxquelles il fait allusion. Estimant, dans ses déclarations que  l’objectif recherché, par ces appels à la grève, au lendemain de la fin des vacances « se sont multipliés qui, rappelle-t-il, «ont déjà prolongé arbitrairement cette période» affirmant que les appels en question visent «à casser et parasiter la mobilisation des étudiants et des enseignants à l’université.» Si le même responsable a estimé, hier, que  la mobilisation du monde universitaire, pour le départ du système» en place et bâtir un État de droit « doit être maintenue » notamment en assistant au cours, il a tenu, à cette occasion, de lancer un appel aux étudiants , dans lequel il les invitent « à ne pas observer de grève», a-t-il lancé
M. A.

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